Chaque machine est destinée à exécuter une opération spécifique. Une machine à laver est destinée à laver le linge, une machine à calculer à diviser, soustraire, additionner. Toute machine, inventée par l’homme, imite l’une de ces facultés naturelles. Mais aussi pratique ou divertissante soit-elle, elle finit par déposséder l’être humain de sa faculté à exécuter lui-même certaines opérations.
À moyen terme, l’être humain qui utilise une machine à laver perd sa faculté de laver son linge de ses propres mains, celui qui utilise une calculatrice, de calculer, etc.L’ordinateur est une machine particulièrement complexe puisqu’il est destiné à exécuter des opérations très variées.
En observant de près la structure d’un ordinateur, on se rend compte qu’il est l’imitation parfaite d’un cerveau humain, ayant la possibilité de trier, mémoriser, classer un nombre incroyable d’informations. Ce fait est constatable jusque dans le design des microprocesseurs qui imitent les réseaux neuronaux. La fonction de l’ordinateur est d’imiter notre cerveau.Nous allons expliquer comment, en quelques années, l’ordinateur et le réseau Internet vont déposséder l’être humain de sa faculté de penser.
HISTOIRE
Internet est né en 1957, en pleine Guerre Froide, au cœur du Pentagone. Pour se défendre contre la menace russe d’un envoi potentiel d’armes atomiques depuis l’espace, le président Eisenhower crée la DARPA, Agence de Recherche Avancée pour les Projets de la Défense. Celle-ci réalisera le premier réseau d’ordinateurs interconnectés : l’Arpanet. C’est cet outil de technologie militaire pour le contrôle de l’information qui sera développé et rendu accessible au public sous le nom d’Internet. Depuis, la DARPA a poursuivi ses recherches et travaille aujourd’hui à l’élaboration de microprocesseurs à implanter dans les cerveaux des GI’S pour, soi-disant, augmenter leur capacité de connaissance.
Les préoccupations des inventeurs du Net sont claires.
Nous allons expliquer comment, en quelques années, l’ordinateur et le réseau Internet vont déposséder l’être humain de sa faculté de penser. Internet représente le réseau physique du milliard d’ordinateurs interconnectés sur la planète.
À ne pas confondre avec le World Wide Web (ou toile mondiale), qui peut être considéré comme un énorme programme informatique, qui fonctionne sur Internet comme un logiciel sur un ordinateur.La toile vit le jour en 1989 en Suisse, au CERN, le centre de recherche nucléaire le plus important du monde. Elle doit son nom à Tim Berners Lee, un jeune ingénieur qui travailla toute se vie à réaliser le rêve d’un autre homme, nommé Vannevar Bush. Ce rêve était de réaliser une machine capable de stocker toute la mémoire de l’humanité : le Memex.
Comme son nom l’indique, le Memex éviterait à l’humanité d’avoir à faire des efforts pour développer sa propre mémoire. D’innombrables liens associatifs l’aideraient à consulter cette masse hallucinante de données, ce qui le soulagerait d’avoir à penser par associations d’idées, les associations étant déjà faites par la machine. Très beau rêve pour ce scientifique, affreux cauchemar pour celui qui ne désire pas abandonner sa mémoire et sa capacité de penser à une machine.
En effet, Internet est destiné à devenir le support de la mémoire de l’humanité entière, ce qui dépossédera l’être humain, à terme, de sa propre mémoire. Quant au World Wide Web, il est le programme qui relie entre elles les informations de la mémoire de l’humanité, qui fait des liens. Il finira par déposséder l’être humain de sa capacité à réfléchir par lui-même.
LE SILICIUM
Comme nous l’avons dit précédemment les microprocesseurs des ordinateurs tendent à imiter le cerveau.
Voyons de plus près les similitudes qu’il y a entre un microprocesseur et un cerveau humain.
Au centre de notre cerveau trône une petite glande d’une importance capitale puisqu’elle nous permet de prendre conscience des informations venant de l’extérieur et de les intégrer dans notre système cérébral d’une manière non pas mécanique, mais totalement consciente. Cette glande s’appelle la pinéale. Elle est principalement composée de silice, dont la propriété est de réagir aux rayonnements cosmiques avec lesquels nous sommes en permanente interaction.
C’est la pinéale, par exemple, qui sécrète le mélatonine, hormone qui permet notamment la régulation des cycles du sommeil. La silice est répandue partout sur terre, sous forme de roches ou de sable. Elle est utilisée pour sa transparence dans la fabrication du verre, par exemple, mais c’est à l’intérieur de notre organisme qu’elle est la plus importante, en tant que support de la perception.
Ce n’est pas un hasard si les microprocesseurs sont, eux aussi, dotés de cristaux de silice, ou quartz, et sont une copie conforme de la glande pinéale.Il existe pourtant, entre la glande et son imitation, une différence majeure qui rend leurs fonctions totalement opposées : à la base, les cristaux de silice utilisés pour créer les puces informatiques ne sont pas conducteurs. Au contraire, ils s’opposent au passage du courant électrique. Il est alors nécessaire de procéder à ce que l’on appelle en termes scientifiques, le dopage de ces cristaux. Cela revient à y introduire de fines particules de métal conducteur.
Le silicium ainsi dopé ne peut plus résister totalement au passage de l’électricité et devient alors un semi-conducteur (on comprend pourquoi la Silicon Valley, région extrêmement riche en silice, est devenue la Mecque des firmes de semi-conducteurs).
La silice est liée à la lumière. Un beau cristal ressemble à de la lumière condensée. Mais lorsqu’il est soumis au passage de l’électricité, il s’opacifie pour devenir complètement noir. Or, les scientifiques savent que lorsque deux cristaux de même nature sont mis côte à côte et que l’on dirige des ondes vers l’un d’entre eux, ils entrent automatiquement en résonance. C’est par ce processus de résonance qu’au contact d’un ordinateur, le fonctionnement de notre glande pinéale est radicalement modifié. La sécrétion de mélatonine est altérée après quelques heures seulement passées devant un écran ! Notre support de perception devient de moins en moins opérationnel.
Et notre glande pinéale devient aussi sombre que le silicium dopé au passage de l’électricité. Le monde médical en est tout à fait conscient, mais le lobby de l’informatique est tout puissant ! Rien ni personne ne pourra freiner l’impérialisme mondial des micro puces qui se multiplient sur le marché comme d’innombrables cafards. Instinctivement, nombreux sont ceux qui ont réagi négativement à l’entrée fracassante des ordinateurs dans leur vie quotidienne. Mais l’humain a la fâcheuse tendance à s’habituer à tout avec le temps. Aujourd’hui, l’informatique est partout, c’est un passage obligé. Qui peut encore se vanter de ne pas subir l’influence de ces machines sur sa vie ? Les plus farouches dissidents sont récupérés, parce qu’il faut bien manger. La conscience de chacun est attaquée.
C’est par ce processus de résonance qu’au contact d’un ordinateur, le fonctionnement de notre glande pinéale est radicalement modifié
LA PENSÉE DOMINANTE
On dit que celui qui possède la connaissance possède le pouvoir.
Cela est parfaitement vrai en matière de stratégie. N’oublions pas qu’au départ, Internet est une arme de guerre née dans les laboratoires de l’armée la plus puissante au monde. Cette dernière sait ce qu’elle fait lorsqu’elle décide de démocratiser l’accès à Internet, jusqu’à le rendre gratuit, une quinzaine d’années après sa mise en service publique, via les ondes WI-FI qui inondent aujourd’hui la plupart des grandes villes occidentales et demain le monde entier.Il est certes très pratique de savoir à quelle heure part le train qui nous conduit au travail, très sympathique de pouvoir entendre gratuitement de la « propagande musicale », mais remettons les choses à leur place.
Lorsqu’on fait appel à un moteur de recherche pour approfondir un sujet qui nous intéresse, le cheminement de notre recherche, les liens cliqués sont automatiquement enregistrés. Ces informations sont envoyées à de gigantesques bases de données qui traitent, trient, mâchent et recrachent le tout instantanément sous forme de statistiques.
On sait que les sites les plus visités sont les premiers de la liste sur Google. Il en va de même pour tous les liens effectués. La suite la plus fréquente devient la plus proposée, et l’on se retrouve à suivre le cheminement le plus fréquent des internautes pour avoir accès à une information. Les moteurs de recherche proposent donc une information qui correspond inéluctablement à la pensée dominante. On peut certes prendre du recul, émettre un avis critique face à ce fragment de pensée dominante qui nous est proposé, confronter l’information trouvée sur Internet à une idée qui nous aurait été transmise par un autre vecteur (bouche à oreille, livres, journaux…). Mais qu’en sera-t-il lorsqu’il n’y aura plus qu’une seule source d’information ? Internet tend à devenir la source d’information unique !
Dès sa naissance les esprits littéraires ont annoncé la mort du livre.
Aujourd’hui, lorsqu’on achète un livre sur le Web, on a le choix entre l’objet même et le téléchargement du contenu de l’œuvre, beaucoup moins cher ; un tiers des lecteurs des grands quotidiens ont jeté la feuille, lui préférant le clic de la cyberpresse ; sans parler des innombrables chercheurs de vérité, autrefois dans les bibliothèques, maintenant
internés sur Internet.
Les plus sceptiques quant aux réactions négatives à propos d’Internet rétorqueront : « J’y trouve tout. Il n’y a pas de censure et je suis libre de mes choix. Personne n’essaie de m’influencer… » ou encore « il n’y a pas, au fond de différence entre Internet et une bonne bibliothèque ! »
Internet tend à devenir la source d’information unique
LA DIFFÉRENCE ENTRE INTERNET ET UNE BIBLIOTHÈQUE
Dans une bibliothèque, une personne qui cherche une information ou qui désire approfondir un sujet fera l’effort de chercher différents livres sur ce sujet, de les parcourir, de trier et de sélectionner des écrits afin de construire une réflexion. Cette personne aura donc un rapport actif à la connaissance.Sur Internet, une personne qui veut se renseigner sur un sujet tombe directement sur un ensemble de propositions classées.
Les liens, associations entre les idées se faisant automatiquement, la personne aura le choix entre différentes pistes pré-construites. Elle devra alors réagir par oui ou par non à chacune de ces propositions. Au lieu de faire tourner des idées dans sa tête, l’ordinateur fera tourner des idées autour d’elle, réfléchira à sa place. Le fait de devoir réagir par oui ou par non à l’information rappelle étrangement le code binaire sur lequel est fondé l’ordinateur.
Les rôles sont donc inversés : le rapport du chercheur à la connaissance devient passif.Rappelons que des études ont montré que la forme numérisée d’un document se prête mieux à la récupération d’informations que l’imprimé. En revanche, ce dernier est beaucoup plus propice à une lecture studieuse et attentive.
On peut donc affirmer qu’une bibliothèque et Internet sont deux espaces radicalement opposés, le premier étant un lieu où l’on construit la réflexion, le deuxième, où on la subit. En faisant croire aux internautes qu’elle regroupe autant de sources d’information qu’il y a de cliqueurs, en rendant passif le « connecté » dans son rapport à l’information, en lui imposant des associations d’idées et en le dépossédant de sa propre mémoire, la toile mondiale devient, dans un premier temps, source unique d’information pour devenir ensuite vecteur officiel de la pensée unique. Elle se prétend pourtant en être l’antipode même, de par sa diversité et son absence de censure.
Certains esprits sont capables de cette prise de conscience, si leur pensée n’a pas encore été trop dévitalisée par l’onde binaire de l’informatique. Nous avons vécu hors du réseau, nous avons vu la Toile se développer à une vitesse inimaginable, englobant tout sur son passage. Internet vient révolutionner notre rapport à la connaissance. Nous sommes une génération transfert entre un rapport au monde et un autre, entre l’espace et le cyberespace.
Mais les technologies se développant à une vitesse inhumaine (dans le sens où personne ne peut intégrer la somme des connaissances nécessaires à la compréhension de l’évolution technique des machines et des réseaux de machines) et sachant que la recherche militaire à toujours cinquante ans d’avance, il est nécessaire d’anticiper un peu le futur déjà latent dans les comportements présents.
LE PRÉSENT
On observe actuellement dans les classes primaires un certain refus, une résistance instinctive face à l’enseignement.
En effet, la curiosité des jeunes enfants a radicalement diminué et leur soif d’apprendre s’est asséchée à un point tel qu’il a fallu totalement réformer les systèmes éducatifs. Nous sommes passés d’un système où l’enseignant communiquait par le verbe un certain savoir à un ensemble d’élèves qui le recevaient et l’intégraient en temps voulu, à un système où chaque enfant décide par lui-même, à tout moment, de la connaissance qu’il désire acquérir, en choisissant parmi un éventail d’éléments informatifs. Malheureusement, il ne s’agit pas de développer davantage le libre-arbitre de l’enfant ou d’accorder plus d’attention à ses besoins individuels, puisqu’au final le bourrage de crâne étatique est le même pour tous, quelle que soit la méthode. Non.
On observe que le rapport à l’information a changé. L’enseignement s’adapte aux nouvelles technologies, tout comme les enfants ont changés, eux aussi, en s’adaptant aux nouvelles technologies. En effet, les jeunes cerveaux, habitués aux écrans, sont devenus incapables de se concentrer sur un enseignement oral. De plus, la jeunesse ne comprend plus la nécessité d’intégrer des connaissances dans sa propre mémoire puisqu’il est plus facile de se brancher sur la mémoire entière de l’humanité, et ce, via l’ordinateur trônant au fond de la classe.
Cette génération, dont la glande pinéale subit les radiations informatiques depuis l’âge de trois ans, et dont la mémoire n’est plus en mesure de fournir des pensées nécessaires à l’élaboration d’une réflexion personnelle, se verra bientôt totalement dépendante de la mémoire collective rassemblée sur le Net et gérée par des grandes puissances. Les cerveaux seront alors littéralement connectés aux machines, sans même avoir besoin de puces implantées (bien que la recherche en la matière soit officiellement encouragée par le gouvernement américain et que le marché potentiel mondial représente des centaines de milliards de dollars), mais d’une manière plus subtile, car inconsciente.
Internet aura donc aboli la pensée humaine pour la remplacer par un ensemble de mécanismes mentaux contrôlés et gérés. Dans l’impossibilité mentale d’une prise de conscience face à la toute puissance de la Toile, et face à une absence d’alternative, les humains deviennent eux-mêmes, dés l’enfance, promoteurs permanents de la pensée unique. Les esclaves humanoïdes sont condamnés à nourrir un système génialement vampirique.
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