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à la médecine originelle
Par
Ganji Anankea
Nous
rêvons tous d'une santé de fer. Nous avons tous espoir de couler de
vieux jours sans passer par la case souffrance de l'inquiétante
tumeur, surgie de nul part. Nous
avons tous envie de croquer la vie avec vitalité et sérénité. Que
la vie serait belle si nous possédions entre nos mains les clés de
l’existence
et de la santé. Mais
où est donc ce Graal ? Et quel est donc le mot de passe pour
acquérir longévité, voire immortalité ? Existe-t-il un
au-delà à nos existences banales et fragiles ? Où se cache la
véritable magie de ce monde, celle qui transmet la santé, la
connaissance, le bonheur ultime et vrai?
Le
secteur de la santé en France est un des domaines les plus lucratifs
qui soit : il représente 11% du PIB du pays* et emploie plus de
2 millions de personnes. L'exploitation de la maladie demeure
aujourd’hui un marché extrêmement porteur et lucratif, notamment
grâce à l’incroyable développement des nanotechnologies qui
permettent de constantes innovations. Tous les secteurs se retrouvent
d'ailleurs concernés par cette nouvelle orientation technologique.
Les humains que nous sommes ne peuvent qu’être impressionnés et
subjugués par l’admirable et omnipotente autorité médicale en
France.
L'hexagone
a longtemps été un pays de cocagne pour le médicament. C'est le
système qui veut cela. Un patient pouvait
dans les années 90 se
présenter à la pharmacie avec une vingtaine de médicaments sur
ordonnance et obtenir leur remboursement intégral.
Comment appelle-t-on une médecine qui assujettit des centaines de
milliers de clients à travers, notamment, la commercialisation de
centaines de puissants psychotropes et un réseau tentaculaire de
points de vente ? Car en ce domaine notre pays se caractérise
par la consommation
importante de psychotropes, d’antihypertenseurs, de vasodilatateurs
et d’antibiotiques. Cela s’explique par l'attitude des
prescripteurs et patients à l’égard des médicaments : d'un côté
comme de l'autre, on croit au médicament. Les Français en
particulier font preuve d'une forte appétence puisqu'ils sont, avec
les Portugais et les Norvégiens, les plus gros consommateurs de
psychotropes. Résultat : avec 134 millions de boîtes de
benzodiazépine vendues en 2010, la France se range à la deuxième
place derrière le Portugal pour les anxiolytiques et la Suède pour
les hypnotiques. Ainsi nous pouvons observer l'alliance fort
contestable entre le modèle paternaliste qui soumet le patient à
l’autorité écrasante du médecin et le consumérisme du
malade-usager qui reconnaît largement les prérogatives de la
décision médicale.
En
pénétrant les couloirs d'un hôpital, tout comme en poussant la
porte rassurante d'une pharmacie, nous nous en remettons corps et âme
à des experts. L'hôpital peut fait peur car il est synonyme de
chirurgie et de maladies graves, voire fatales, mais la pharmacie,
elle, rassure avec sa cohorte d'emballages colorés si prometteurs,
ses vendeurs accueillants et professionnels en blouse blanche. Qui
serait tenté dans un tel contexte de les comparer à de simples
revendeurs de drogue ? Et pourtant il s'agit bien d'une médecine
qui remplace la dépendance aux opiacés par des drogues toutes aussi
puissantes mais légales et admises par le système (Subutex,
Méthadone, Suboxone). Commercialisé sous forme de cachets, le
Subutex est aujourd’hui de plus en plus détourné. Initialement
destiné à aider les héroïnomanes à «décrocher», il est
paradoxalement devenu une porte d'entrée dans la toxicomanie.
Remplacer l’héroïne par du Subutex est un acte qui en dit long.
Aujourd'hui
encore pour guérir le cancer on fait subir au corps de telles
agressions qu'il en ressort dévasté. En effet, la logique d’un
traitement de chimiothérapie est très claire: on introduit des
molécules chimiques dans le corps qui ne feront hélas pas la
différence entre cellules saines et cellules cancéreuses. Cette
destruction massive entraîne les terrifiants « effets secondaires »
de la chimiothérapie. À l’image des guerres modernes et de ses
frappes chirurgicales, l’arme chimique conventionnelle détruit
tout sur son passage. Les malades du cancer demeurent des cibles
privilégiées pour l’industrie des produits pharmaceutiques avec
les médicaments d’entretien extrêmement onéreux dont ils
remplissent parfois leurs placards !
Nous
savons tous qu’une simple aspirine peut agir efficacement sur la
douleur sur le plan physiologique comme sur le plan psychologique,
c’est ce qu’on appelle l'effet Placebo. Celui-ci enclenche le
mécanisme de guérison et aide le malade à retrouver plus
rapidement la santé. L’effet placebo chez un patient est plutôt
un signe de bon équilibre mental, conviendrait un psychiatre.
Autrement dit, plus l’esprit est vigoureux – l’individu a
confiance en lui, en l’autre, en la vie – plus le corps répond.
Malgré son évidente efficacité, la médecine conventionnelle
s’oppose à ce qu’on puisse en tirer toutes les conclusions.
L’effet placebo ne se contrôle pas, il ne se met pas en boîte, il
ne se vend pas : il n’intéresse donc pas le corps médical.
Notre
corps demeure un mystère pour nous tous. Nous guérissons certes,
mais nous ne comprenons pas pour autant le sens profond de nos
maladies, leurs origines et leurs mobiles. Nous restons indifférents
au langage occulte exprimé par les symptômes, notre objectif
immédiat étant de nous en débarrasser au plus vite. En somme,
notre vie nous échappe et nous préférons nous en remettre à des
des techniciens de la santé ; des individus qui nous sont
parfaitement étrangers. Guérir sans accéder au sens véritable de
sa maladie, retrouver la santé en s'en remettant totalement à un
système déshumanisé et corrompu: voilà un processus aberrant qui
produit des situations tragiques. L’obscurantisme existentiel
abrutit l'Homme et le rend étranger à lui-même ; nous
devenons de simples passagers au volant d'une matière inaccessible.
Le pouvoir que nous octroyons au corps médical lui confère ainsi
une aura et une autorité dont il abuse bien souvent. Les
maltraitances, les morts suspectes, les contaminations, les
prescriptions de médicaments dangereux sont sont
hélas monnaie courante.
Mais faute d'accès à une science véritable du vivant, nous
demeurons à la merci de cette industrie médicale.
Lamaladie, c’est le mal-à-dit !
On ne parvient pas toujours à dire avec des mots ce qui agite nos
entrailles, le corps s’en charge donc en l’exprimant par des
« maux », car le mal ne peut rester éternellement
silencieux. Aussi injuste soit-elle, la souffrance a un sens, et cela
nul ne devrait l'ignorer. Tout symptôme, tout trouble ont leur
raison d’être et c’est à chacun d'en rechercher la cause.
Qu’advient-il du but même de notre vie si nous restons
insensibles aux alertes émises par notre propre organisme? Selon la
constitution, le tempérament, le legs transgénérationnel* et la
sensibilité de chacun, ces maux vont affecter un organe plus qu'un
autre, et de façon plus ou moins grave. Même le cancer, si
terrifiant soit-il, peut nous ramener à une réalité inacceptable,
« La vie la mort » se fait alors notre guide dans une
recherche ultime de vérité et de transcendance (dépassement de
l'horreur inspirée par la mort et la dégradation).
Certes nous ne pouvons
échapper à la maladie ni aux affres de la vieillesse. À nos yeux,
les lois universelles nous délivrent un message bien trop âpre à
nous séduire. Désabusés, nous demeurons sourds et aveugles à la
Science Suprême qui nous observe et nous englobe. L'Humain a préféré
s'en remettre à la superstructure dans laquelle il vit et aux
autorités qui la gèrent. Anthropocentriste et nombriliste, l'Homme
a omis d'intégrer dans son existence les forces qui gouvernent la
vie depuis l’origine des temps.
Pourtant
cet univers extraordinaire pourrait à lui seul nous bouleverser à
jamais par effet d'identification : nous mettrions alors en
route un processus puissant de transformation. S'identifier
est un mécanisme relativement
accessible par lequel nous nous redéfinissons peu à peu à l'image
de notre modèle. Pour ce faire il nous faut nous rendre totalement
disponibles. Ce processus est un peu ce que nous éprouvons à la
lecture
d'un roman d’aventure captivant, en nous immergeant dans
d’extraordinaires et fascinantes intrigues. Soudain, un comte de
Monte-Cristo devient notre prolongement. Mais l'opération dont je
vous parle est amplement plus enrichissante bien que, ô combien plus
délicate.
En
biologie moléculaire végétale, les chercheurs scientifiques ont
dès les débuts su tirer parti au mieux de cet incroyable
mécanisme : les découvertes sont toujours le fruit d’une
aventure humaine, intellectuelle, sensorielle et spirituelle. C’est
en plongeant dans l’énigme d’une plante que le biologiste
parvient à en extraire les merveilles. Ce fameux processus
d'identification leur permet ainsi de découvrir enfin la
molécule qu'ils pourront synthétiser pour venir en aide à des
milliers d'individus.
L'identification
est un mécanisme élémentaire d'ouverture de notre conscience, de
nos sens et de notre intuition. Faites donc silence pour mieux
apprécier toute la richesse qui vous parvient. Se rendre disponible
aux mystères de l'existence ce n'est pas comprendre enfin l'énigme
de la Vie, c'est se rendre accessible à l’extraordinaire force
créatrice qui porte les galaxies.
L'idée de se changer en antenne réceptrice ou en panneau solaire
peut faire rire, mais c'est un début. On ne devient pas un
spécialiste du premier coup. Le but est de se prêter à un jeu qui
peut nous nourrir de sa sève universelle. Certes, quelques obstacles
de taille vont surgir de ci delà et nous décourager, nous
ridiculiser. Peut-être alors préférerons-nous nous rasseoir devant
le sécurisant ordinateur, ou encore nous recoucher...
Non,
nous ne sommes pas totalement étrangers à cette intelligence
apparemment muette. Nous sommes en fait comme le Pygmée qui s’assoit
devant un film
de science-fiction : dubitatifs et foncièrement imperméables
devant l’impressionnant spectacle de Star Trek. Il nous faut donc
faire quelques efforts pour passer le cap.
Oui,
nous ne manquerons pas
de perdre patience, tant
le « Tout tout de suite » règne aujourd'hui sur toutes
les consciences. L'esprit,
conditionné et limité est notre unique ennemi sur ce terrain.
Encore une identification qui nous contrôle notre vie durant:
l’identification mentale. En effet, en acceptant de nous laisser
définir par le cerveau, qui créé pour nous une identité
prototype, nous réduisons considérablement nos chances
d’appréhender la Vie. Évoluant à travers cette identité
fictive, pure création-projection de notre esprit, nous sommes de ce
fait coupés, isolés, privés du contact direct avec la Vie. Or la
Vie n'est pas une somme de recettes toutes faites, de formules
acquises, de schémas savants. Elle se rencontre par-delà notre
boîte crânienne, au contact des éléments vitaux. Malheureusement
l'influence cérébrale est tenace et sa principale qualité est sa
force de conviction. Déjouer les techniques de contrôle mental est
un tour de force qui fatigue assez vite. Pourquoi se battre contre
nous-même ? N'est-ce pas là une attitude des plus absurdes ?
Pourquoi ne pas ouvrir plutôt une bonne encyclopédie ? Tout
n'a-t-il pas déjà été dit au sujet de l'univers, de la Vie ?
Mais
quand bien même vous
sacrifieriez l'une de vos soirées à la lecture d'un bon magazine
d'astrophysique que vous n'en seriez pas plus avancé,
car cette lecture ne vous « alimenterait »pas directement
en énergie intelligente, régénérante et créatrice. Le problème
majeur est que l'humain a anthropomorphisé le monde qui l'entoure.
En étiquetant à l’infini chaque aspect de son environnement
proche et lointain, il limite considérablement son champ de
connaissance, il domestique l’univers, le reformate à son image
réductrice, le ridiculise. Comprendre l'univers à travers notre
conscience est une perte de temps. Nous ne faisons que projeter nos
propres limites, fantasmes et conditionnements sur le grand Tout.
Nous projetons donc notre propre ignorance sur l'écran infini
de l’espace illimité. L'univers ne se « comprend »
pas, car notre cerveau est inadapté et fondamentalement limité. La
conscience étant le résultat de milliers d'années de civilisation,
la fonction première du cerveau est le stockage, la mémoire et
l'organisation des informations. Son statut est donc propre à
l'histoire de l'humanité, il est impropre à l’entendement de
l’espace infini. Pour parvenir à capter les informations, les
messages que transmet le grand Tout, nous devons nous immerger dans
notre propre matière apparemment impénétrable. Tout un programme
n'est-ce pas ? Une utopie me direz-vous. Pas si sûr. C'est une
occupation bien peu gratifiante au début, mais qui produit de
surprenants et riches résultats lorsque nous nous prêtons au jeu
avec sincérité et sérieux.
Nous
sommes plus que de simples citoyens salariés, pères de famille ou
que sais-je ? Nous sommes une création, une précieuse
création, unique et complexe, elle-même capable de créer. D'où
nous vient donc cette incroyable faculté ? La Vie n’est-elle
pas elle-même « Création ? Nous sommes donc enfants de
cette grandeur originelle qui nous nourrit et nous dépasse.
Mais
revenons à ce lien sacré, ce lien oublié de tous qui nous unit à
la nature intrinsèque du vivant, revenons à cette incroyable
parenté. Ce lien sera notre trait d'union avec l'incommensurable,
l’omniscience, l'Infini. La création est renouveau, elle insuffle
la transformation, elle est donc curative. Lorsque j'entre en contact
avec cette dimension supérieure, je peux sentir ce souffle nouveau,
cette vague intérieure et je comprends alors la nature de cette
origine créatrice. Sans cette vibration, nous somme dénaturés,
sans vie.
En
s'identifiant à l’incommensurable univers, vous ouvrons l'accès à
cette intelligence qui peut alors enfin s’exprimer à travers nous.
Nous rendons possible l’inconcevable. Ce pont qui nous reliera à
la source de toute création, nous qui sommes nous-mêmes création,
ce pont-là deviendra notre partenaire afin d’accéder à ce
langage unique : le langage du renouveau et de la guérison.
Tout individu épris de la véritable connaissance trouvera donc en
ce lien un moyen d’entendre la vérité de son incarnation ici-bas.
Il transcendera ses propres limites, son ignorance, ses inquiétudes
et renaîtra enrichi d’un sens intuitif exacerbé. Ce lien lui
transmettra les clés pour guérir de son ignorance et de la
fatalité. Grâce à ce canal vital, il découvrira un monde de
communication alternatif, devenant ainsi miroir de l’Infini.
Retrouver le Sacré c'est se retrouver soi-même, c'est retrouver
notre véritable nature. Le sens même de la Vie.
L'identification
n'a rien d'intellectuel, surtout pas. Le mécanisme d'identification
ne doit pas être intellectualisé : inutile de tenter d'expliquer
cette opération ou de disserter des heures. Cette démarche est
sacrée, elle implique donc le silence. Est sacré l'acte de s'en
remettre à plus grand que soi, en faisait taire nos vanités et
prétentions égotiques. Le silence est un espace que l'on aménage
pour accueillir l'indicible grandeur. Il est donc capital de quitter
l'empire de l'égo.
Que
reste-t-il donc à faire?
Simplement se rendre disponible, sans attendre un quelconque miracle,
sans plus rien attendre. Cesser les effets de style: le formalisme,
le cérémoniel sont ici parfaitement inutiles. Simplement se tourner
vers cette sagesse omniprésente et se laisser profondément nourrir.
Simplement se laisser pénétrer par le vaste silence... Et sentir
enfin sa masse énergétique recevoir les bienfaits tant mérités,
transportée par cette intelligence supérieure qui doucement englobe
l'être entier.
Le
reste vous appartient: ce qui adviendra ne peut être évoqué, il
vous est réservé. L'aliment est unique et vous est propre.
Ganji
Anankea
Publie par la Source des sagesses
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