Les Mémoires Akashiques

La visite de votre bibliotèque Akashiques vous permet de meiux vous orientez dans votre chemin...

Boson de Higgs, la particule de Dieu

Cette particule élémentaire constitue l'une des clefs de voûte de la physique des particules.

Méditations Kabbalistiques

Méthode de méditation d'aprés Rav Aboulafia

L'imcomptatiblité de la Glande Pinéale et les Ordinateurs

Des études scientifiques révèlent que les cristaux de silicium polluent notre glande

Qu'est ce que le Saut Quantique

La partie spirituelle du cerveau serait la glande pineale est permettrait ce saut quantique par un changement brusque de l'état de manière pratiquement instantanée.

mercredi 25 février 2015

Champ Akashiques ou champ cosmique, point zéro reliant Tout

Le champs de Cohérence akashique

Les mystiques et les sages nous informent depuis longtemps qu’il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l’information, connu sous le nom de «champ akashique».

De récentes découvertes en physique quantique indiquent: celui-ci est réel et il a son équivalent dans le champ du point zéro qui sous-tend l’espace comme tel. Ce champ consiste en une mer subtile d’énergies fluctuantes à partir desquelles tout émerge : atomes, galaxies, étoiles, planètes, êtres vivants, et même la conscience.

Ce champ du point zéro est la mémoire constante et éternelle de l’univers, qui détient toutes les données de tout ce qui s’est jamais produit et se produira sur la Terre et dans le cosmos, il est le « Eyeh Asher Eyeh » qui met en corrélation tout ce qui est arrivé avec tout ce qui doit arriver.

La science est aujourd’hui en présence d’une situation prête à accueillir un nouveau paradigme scientifique. En effet, les recherches de la nouvelle physique, de la nouvelle biologie et les recherches de pointe sur la conscience reconnaissent maintenant que la vie et l’esprit sont des éléments intégrants du monde, et non des sous-produits accidentels.

Erwin Laszlo, le grand spécialiste mondial des champs akashiques nous offre dans ses livres : « Science et Champ Akashique, tome 1 et 2″, un véritable plaidoyer pour l’émergence d’une conscience globale, venant confirmer les écrits de la Grande tradition hermétique et validant ainsi nos plus profondes intuitions concernant la grande harmonie de l’univers : il existe un vide originel appelé Aïn Soph par les kabbalistes, faisant le lien et l’unité entre toutes les manifestations de la vie et de la matière.

L’existence d’un champ unifié sous-tendant toute manifestation de la vie, qui serait, en quelque sorte, l’antichambre du Royaume de Dieu!… Un « endroit »qui ressemble à un vide très dense, plein d’énergie et d’informations assurant la cohérence et l’interconnexion entre tous les éléments, un vide quantique qui est en fait un plein cosmique physiquement réel, et que les anciens appelaient Akasha.

Si il y a un « endroit », il y a sûrement un envers …. N’est-ce pas logique?

Lorsque deux particules ont été unies, elles demeurent liées quelle que soit la distance qui les sépare, tout ce qui agit sur l’une est ressenti par l’autre, et ce, sans limite dans le temps et dans l’espace ! Tout ce qui a été uni reste uni, et l’ensemble de l’univers physique forme un immense réseau dans lequel tout est relié.

La matière n’est pas la base de notre monde physique, et l’espace et le temps ne sont pas non plus séparés. la matière que nous connaissons, que nous touchons, est constituée de champs d’énergie et ces champs d’énergie sont aussi des champs d’information : Matière=Energie=Information … Les informations sont autant d’éléments d’interaction qui donne forme à l’énergie et permettent une corrélation instantanée entre tous les quanta, entre toutes les particules. L’information précède donc l’énergie … Ainsi ce que nous constatons à l’endroit : Matière=Energie=Information, se tisse en fait à l’envers : Information= Energie=Matière.

Il existe donc bien un champ énergétique informationnel ou devrait-on dire : champ d’énergie virtuel, duquel surgissent toutes choses, et qui explique le « Yech mi Aïn » de la Kabbale, si mal traduit par l’expression « création ex nihilo ». Bon nombre d’informations présentes dans ce champ d’énergie ne sont pas encore réalisées, ainsi, l’univers apparaît comme un potentiel infini baignant dans un champ d’énergie cosmique où tout est possible. Vous ne trouvez pas que ça ressemble étrangement à l’imagination ?

Mais ce qui est pire, ou encore bien plus réconfortant selon le coté du miroir sur lequel on se place, c’est que le phénomène de liaison qui existe entre les particules ne se limite pas au monde quantique, il est aussi valable pour les règnes minéraux, végétaux et animaux ainsi que pour tous les systèmes solaires.

Notre corps, par exemple est un système quantique macroscopique, toutes nos cellules sont cohérentes les unes avec les autres et c’est cette cohérence entre les parties qui permet la pérennité d’une quelconque et incohérente maladie… L’envers et l’endroit sont rarement d’accord entre eux! Notre cerveau peut travailler comme un ordinateur binaire, capable de relier très rapidement toutes les informations que le corps lui soumet. Selon notre état de conscience, le cerveau sera sollicité du coté gauche ou du coté droit, oscillant entre « Bien » et « Mal », et réactif à toute forme de corrélation entre ses deux hémisphères. Que cette corrélation vienne de l’extérieur, auquel cas le cerveau de quelqu’un peut influer sur le cerveau et le corps de quelqu’un d’autre, ou qu’elle soit induite de l’intérieur, la corrélation est le principe essentiel qui relie l’envers et l’endroit.

La corrélation, c’est ce que la kabbale appelle le Tzelem, l’univers miroir.

Elohim dit: « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance »

Quelle est la différence entre l’image (tzelem) et la ressemblance (demouth)?

Le Zohar souligne que le Tzelem (l’image) se rapporte au caché, au masculin et à l’actif tandis que la Demouth (la ressemblance) se rapporte au féminin et au passif :

« L’âme provient de Dieu, afin de naître, elle descend et revêt un corps comme il est dit « Faisons un vêtement pour l’homme » c’est-à-dire pour l’âme. L’homme sera lors à « Notre image » (betzalmenu) ce qui se réfère à l’image spirituelle des anges. Et « à notre ressemblance » (ki’demuntenu) qui se réfère au vêtement corporel et physique dont se vêtent les anges lorsqu’ils entrent dans ce monde. » Haïm Vital

« À notre image – sur notre modèle – À notre ressemblance – il s’agit de l’intelligence et de la vie intérieure ». « Dieu créa l’homme selon l’image des malach’im « . Rashi.

NDM : Malach’im que nous traduisons incorrectement par anges, mais qui est de la même racine que Melech': roi et melach': sel, ces malach’im peuvent être à la fois anges ou démons, bien que cette dénomination soit une abomination à mes oreilles, il faut bien traduire.

Rashi semble le premier à parler de modèle, introduisant ainsi le concept de modèle holographique concernant le sujet du Tzelem, qui est en fait un réservoir des entités de notre monde subconscient: les Eons. L’image, le Tzelem, peut aussi se traduire par « l’ombre » (tzel), c’est l’univers miroir qui relie notre conscience ordinaire à notre conscience supraluminique. Avec le tzelem nous pouvons atteindre le haut monde de « Atzilouth » et être ainsi « Etzlo »: chez Lui, et non pas Lui …

L’homme est créé à l’image d’Elohim, mais Qui est Elohim?

Élohim désigne la divinité en tant que « Maître de l’ensemble des forces dans les divers mondes ». Élohim est ainsi un homonyme pour toutes les forces particulières qui existent dans l’univers. Les 7 flux spirituels qui ont créé et maintiennent le monde, mais quel monde ?

Les mondes…

Tous les génies du monde supérieur ou du monde inférieur sont appelées Elohim.

« Car tous les peuples marchent chacun au nom de ses Élohim» – Michée 4,5.

Nous percevons donc à cet instant quelle est la particularité du Tzelem, C’est le lieu où se retrouvent réunis en un certain ordre hiérarchique, tous les Anges, Keroubim, Djins, Archontes ou démons qui peuplent la « terre creuse » de l’homme, un lieu de la complexité peuplé de tous les Eons organisés en hiérarchie et qui nous manipulent …

Le Ari (Isaac Louria) nous parle du Tzelem en parallèle avec le mot « etz » qui est l’arbre, car ETZ (ayin tsaddé) vaut 160 et TZELEM (tsaddé lamed mem) vaut également 160.

L’arbre de Vie est donc identique au Tzelem et l’arbre de la connaissance du bien et du mal semble de ce fait l’être également. mais rappelons-nous que ce n’est pas l’arbre qui est mis en cause dans l’histoire du serpent de la genèse, c’est seulement le fruit de celui ci….!

Le Ari nous apprend également que chaque lettre du mot Tzelem (tsaddé, lamed, mem) correspond à un niveau différent de l’homme :

« Le Tsaddé se réfère à la « lumière intérieure » qui correspond à la nourriture, ce dont l’on se sert pour se nourrir. Le Lamed est la « lumière proche » qui correspond au vêtement. Le Mem est l’espace (makom) dans lequel l’homme vit. Cet espace inclut l’Espace Divin: le Temple, lieu d’adoration de la divinité ».

Ici se trouvent réunit les trois paramètres qui vont décider de la nature des résonances à l’oeuvre, entre l’homme et son Tzelem. Car s’il existe une corrélation elle engendre des résonances.

Sera-t-il un Juste qui discerne ce dont il se nourrit (tsaddé)?

Sera-t-il un Sage revêtu de lumière (lamed)?

Sera-t-il un Saint qui réside dans un espace Divin (mem)?

Le Tzelem est le lieu de la complexité en tant que lieu du Libre-arbitre, et si le Libre-arbitre préside à la création en qualité de « Tzelem Elohim » dans sa plus extrême simplicité, il se diversifie dans une toujours plus grande complexité au contact de l’homme dont les choix créé les univers parallèles. C’est la raison pour laquelle nous devons honorer le 7ème jour du repos de Dieu et simplifier la complexité par l’usage conscient des trois principes régulateurs qui sont le tsaddé du Juste, le lamed du Sage et le mem du Saint…

Si nous rapprochons ces trois lettres hébraïques des arcanes majeures du tarot, nous trouvons:

Pour Tsaddé: 18 – La Lune

Pour Lamed: 12 – Le pendu

Pour Mem: 13 – L’Arcane sans nom

D’un seul coup d’oeil nous constatons que ce n’est pas une « partie de plaisir », mais un acte de rédemption qui inclut de notre part un effort qui nous éloigne de notre zone de confort.

La facilité représentée par le Veau d’Or, n’est en aucun cas de mise dans cette recherche de simplification de cet « organe »qui relie le monde d’en bas à celui d’en haut, car le Tzelem qui enregistre la totalité de nos pensées et de nos actions, tient bien ses comptes.

Le « Tzelem Élohim »est un outil de perception de la Divinité donné à l’Adam en qualité de modèle holographique, mais voila qu’il se trouve aujourd’hui investi de la totalité des pactes inconscients que nous avons contracté avec les diverses « entités » qui le peuplent, et nous savons que ces entités ne sont que des images démultipliées de notre « Identité Véritable », ainsi que nous l’avons démontré lors d’un premier article: « Fais et tu Entendras … Aides-toi et le Ciel t’aidera! ».

Cet outil de perception n’est donc plus fiable dans le sens commun où nous l’entendons, notre conscience ordinaire est sans arrêt mitraillée par les milliers de pensées et suggestions qui nous viennent de l’extérieur, de ces entités, et de tous les êtres qui nous entourent, puisque nos pensées sont rarement les nôtres. Nous recevons les informations sous forme de vibrations numériques et nous les réengendrons en fonction de nos savoirs et en vertu de leur résonance. C’est ainsi que se propage la manipulation contrôlante à laquelle nous sommes exposés si nous n’y prenons garde, en conscience.

Le but du repos du 7ème jour est de faire un break de tous désirs, de toute volonté, de réaliser un retour sur soi salutaire, afin de simplifier ce lieu de la complexité que nous alimentons tout le reste de la semaine. Mais il semble que cette opération de nettoyage ne soit pas si facile à réaliser, la conjonction des trois paramètres de Justesse, Sagesse et Sainteté nous semble sortie d’un monde révolu où seule la religion avait son mot à dire et peu de candidats sont prêts à librement s’y résoudre, sans en faire une occasion détournée de se donner bonne conscience ou matière à espérer des jours meilleurs.

Nous constatons donc amèrement que Facilité et Simplicité, sont en fait des concepts qui s’opposent, contrairement à tout sens commun!

La Nature (téva) qui a la même valeur numérique que Elohim, nous propose donc un schéma selon lequel la Facilité mène à la complexité: « Croissez et multipliez » étant le BAba mathématique de l’ordre qui nous fut donné par le Divin. Ainsi nous vivons un paradoxe selon lequel tout ce que nous observons est contraire à la réalité divine, engendrant ainsi une diversité de schémas conceptuels, au sein de laquelle Dieu peut se mirer…

En fait, l’homme ne se connecte pas ou plus à son « Tzelem Élohim » et le Tzelem de l’homme n’est qu’un simple objet que l’on pourrait qualifier de « modèle », dans le sens de « patron » pour les couturières, qui ne nous donne qu’un vague aperçu du vêtement fini.

Le modèle primordial: L’Adam Kadmon, construit à l’image de Elohim est devenu après la Chute, un hologramme brisé en 288 morceaux recélant chacun l’essence de l’original. Et, parce que réside en lui cette parcelle d’Elohim reliant l’idée de partie à celle de totalité, nous savons intuitivement que nous existons en deçà de l’éternité, mais au-delà du limité. Nous sommes tous plus ou moins conscients de porter en nous, une part d’infini, d’incommensurable et d’ineffable qui interdit toute forme d’idolâtrie, et c’est ainsi que nous engendrons notre inconsciente culpabilité.

Cette parcelle d’Elohim nous l’avons définie comme particule élémentaire, atome christique ou réchimo. Tous les Doubles de nous-mêmes, toutes les versions « entitaires » de notre Identité Véritable sont toutes unies et Une, en cette particule élémentaire d’Infini qui elle seule reste garante de la propriété quantique de notre cerveau neuronal, assurant la cohérence entre ce dernier et le cerveau vibratoire quantique dont nous avons déjà parlé dans le dernier article:L’important c’est la Rose.

Il existe deux formes de multiplications qui opèrent la complexité au sein du Tzelem.

- La multiplication horizontale où des doubles de nous-même vivent d’autres réalités engendrées par l’opportunité des choix. Ce sont les réalités de temps parallèles.

- La multiplication verticale où des versions entitaires de notre identité Véritables sont organisées, d’une part en hiérarchie, en fonction des mondes de plus en plus archétypaux selon l’élévation de leur niveau et d’autre part, sur le même modèle hiérarchique, en fonction de leur polarité (mâle: service d’autrui ou femelle: service de soi) que l’on ne peut qualifier que de gauche ou de droite, tant il serait injuste de leur attribuer un quelconque jugement en bien comme en mal, même si effectivement cela peut paraître ainsi dans notre réalité 3D.

La création d’un Golem (guimel lamed mem) est celle d’une version entitaire matérialisée … Nous voyons que le guimel remplace le tsaddé ce qui nous donne en version arcanes majeures du tarot: L’impératrice ( l’Expression) au lieu de La Lune (La clarté intérieure).

Là, le Verbe se fait chair, et l’intention émise gouverne la triade, il n’est plus question d’attention intérieure d’un témoin sans désir, mais de volonté extérieure manifestée. Et même si dans un tirage des tarots, la créativité de l’impératrice semble plus favorable en comparaison à la fertilité indéfinie de la lune dans les faits, cette intention préside à la création d’une entité douée de libre-arbitre et indépendante de son créateur.

C’est ainsi que nous créons des golems (Tulpas pour les tibétains) et des égégores de golem, qui communiquent entre eux et entrent en résonance avec nous, en fonction de l’intention émise lors de sa création. Tout désir exprimé devient générateur d’une opportunité de se relier à telle ou telle version entitaire, peu importe par qui elle aura été générée.

Le maillage en réseau des Eons ou archontes archétypaux est infini et se subdivise en un maillage de plus en plus fourni et de moins en moins archétypal, d’entités qui résident d’un coté ou de l’autre de l’univers miroir à huit cotés nommé Tzelem, qui régente la quasi totalité des désirs et des réactions des hommes de ce monde en 3D, comme un immense réseau internet instantané ….

Nous savons que nous existons dans plusieurs mondes simultanément et sommes tous interconnectés, l’homme adamique qui prend conscience de son Tzelem peut rendre compte par transcendance de la réparation de son âme, et ainsi devenir le témoin du contenu et le garant du contenant. Cette garantie devient mutuelle, et fonde le socle sur lequel peut s’établir un nouvel âge d’or, tout simplement par mutation de l’ADN support de l’information.

Comment prendre conscience de son tzelem?

Tout d’abord, par cette incontestable certitude qui nous oppresse quand même un peu : « nos pensées ne sont pas les nôtres »!

Ensuite, cette prise de conscience faisant son chemin nous devenons témoins de ce qui nous passe par la tête et sommes capables de trier ce qui vient véritablement de nous et ce qui s’impose sans être réellement le fruit de notre idéologie intérieure. Combien de fois sommes-nous en contradiction complète avec nos convictions dans certains moments d’insatisfaction intérieure ? Là se trouve la preuve de la manipulation de notre univers subconscient, là se trouve également la grande richesse de cet univers miroir au coeur duquel peut être vu ce que nous refusons de voir. Car le mal n’existe que pour révéler le bien et c’est sa seule raison d’être.

Nous avons cette possibilité de comprendre notre diversité intérieure et de la confronter avec ce qui en nous, est toujours Un. Ceci est le secret de la réalisation de l’être , rien d’autre ne peut remplacer ce continuel examen, si ce n’est certains fantasmes venant combler l’espace de peur installé entre ce que nous sommes et ce que nous devenons.

Le fantasme est le fruit de l’illusion, cet archétype se nomme Essav dans la Bible, le frère de Yaakov (qui devient Israël suite à son combat avec l’ange). Essav et ses 400 soldats qui correspondent à la lettre Tav (400). Nous voyons ainsi, sans renter dans les détails que la Torah n’est en aucun cas un livre d’histoire, mais un livre de toutes les histoires…

Cet espace, dont nous parlions et que nous voulons combler à tout prix, peut très bien se trouver rempli d’une aspiration à l’Amour, mais est-ce pour autant une vraie conscientisation ? Non, c’est encore une fuite en avant menée par ce gout de la facilité qui nous fait croire que la simplicité se trouve en son sein. Bien au contraire tout ce qui semble facile est en fait complexe, et c’est bien à ce niveau que nous devons impérativement nous méfier. Nous méfier de qui ? Mais de l’égo, bien sûr puisque c’est lui qui organise ce grand jeu falsificateur à son profit immédiat. Un instinct de survie qui comme sa fonction l’indique croit à la mort et ainsi préfère vivre cette mort au quotidien plutôt que d’y être confronté. L’égo est à lui seul, une organisation illiminati bien rodée au service de la préservation des acquis, un modèle de survie qui n’admet aucune concurence, prêt à tout pour arriver à ses fins.

Les Illuminatis, m’sieur dames, c’est vous, c’est moi, c’est tout le monde!

Pour en revenir à notre cerveau, il est quoi qu’il en soit capable de travailler de manière à capter l’information de ce mystérieux champ d’énergie akashique, antichambre du Royaume de Dieu, parce qu’il est en corrélation avec l’environnement. Nous pouvons donc nous relier à la mémoire de l’univers, qui conserve une trace de toutes les choses passées, telle une bibliothèque. Une bibliothèque du Son, un Livre (sepher) de Saphir, construit en Temps quantique, séphirothique, par le sippour (histoire) des « chiffres » : Lettres de feu, du Aleph jusqu’au Tav, de l’Alpha à l’Oméga.

Tout le monde a la capacité de se relier à ce champ akashique, mais nous avons perdu cette capacité consciente par la prédominance de l’hémisphère gauche, basée sur les calculs, les expériences et tout ce qui est quantitatif. Le chemin du Retour : Teshouva, implique de rebrousser chemin vers le coté droit, vers le « Saint des Saints » qui comme par hasard fut placé lors de la construction du Temple de Salomon sur le territoire de Benyamin ( Nom qui veut dire : fils de ma droite).

Il existe une conscience cosmique à notre portée et c’est l’Intuition, elle est le minimum requis pour accéder aux plus hautes fonctions de notre tzelem. Lorsque par un effort de renoncement nous devenons sans intention, elle s’exprime. La visualisation consciente ne créé que des golems de plus qui vont nous servir pour un temps, conformément au principe de la loi d’attraction, qui n’est qu’un fantasme qui se réalise dans notre univers d’illusion. Oui, nous avons le pouvoir de créer des golems, comme nous avons la technologie pour créer des robots et la science pour faire de notre prochain un Zombie… mais est-ce ce que nous voulons ?

Si nous le voulons, il n’y a ni bien ni mal à le faire nous devrons simplement payer notre Salut par le sacrifice du sang.

Certains fonctionnent ainsi, passant directement du chakra plexus solaire à celui de la gorge, occultant le chakra du coeur, pour un service de soi qui en définitive est une autre version du service d’autrui. Car au milieu de la 6ème dimension, le service d’autrui meurt pour laisser la place à un service de soi rédempté dans l’unité, ce que nous vivons en 3ème, quatrième et 5ème dimension est toujours soumis à la dualité qui va se fluidifier petit à petit pour arriver au seuil de la 7ème, totalement ancré dans la Loi de Un.

Le sacrifice plasmique est un secret bien gardé par certains initiés, mais il a toujours existé dans cette dimension de temps.

La science actuelle bute sur deux anomalie qui sont la cohérence et la corrélation.

La cohérence est un phénomène physique qui définit la lumière comme un composé d’ondes ayant une différence constante de phase. Les relations entre ces phases restent cependant constantes, les processus et les rythmes sont harmonisés par une syntonisation quasi instantanée entre les parties d’un système, que ce système soit un atome, un organisme, ou une galaxie.

Toutes les parties d’un système offrant cette cohérence se trouvent dans une corrélation telle, que ce qui arrive à une partie arrive également aux autres parties. Il existe une immuable unité dans la nature. La découverte de cette unité figure au cœur même du changement de paradigme que vit la conscience actuellement.

Les Gardiens du Temps

Il ne peut exister de préférence entre négatif et positif pour la lumière, les différences de phase n’affectent en aucun cas l’onde, ni même la relation entre ces phases. Une phase n’étant qu’une situation instantanée au sein d’un cycle.

Cet instant-phase peut être vu comme un angle dans le plan complexe, entre la partie imaginaire et la partie réelle.

On appelle cet instant-phase : l’argument de l’onde.

Une phase est en fait un « Gardien du Temps ».

Ces Gardiens du temps sont nos alliés, ils sont à l’origine de l’instantanéité à laquelle nous devons nous reconnecter car nous ne pouvons pas nous brancher directement à la lumière. Ces angles sont autant de résistances qui permettent à la lumière de nous éclairer. Il y a 32 voies de la sagesse nous disent les anciens, y aurait-il 32 gardiens du temps ? ou simplement 32 angles auxquels nous pouvons nous fier ? des angles droits qui se mesurent avec une équerre et se trace avec un compas ?

L’équerre de la Foi et le compas du Doute comme nous l’expliquent les Hathor dans ce message : Message des Hathor N°9 du 8 février 2012- Service d’Autrui ou Service de Soi

« (…) contrairement aux apparences, le Doute est une pierre que vous pouvez tailler et polir comme une pierre d’achoppement, afin d’en faire la pierre d’angle du Saint Edifice et définir son orientation dans l’espace à trois dimensions… » les Hathor

Encore une histoire d’angle ! décidément, il y a bien quelque chose d’infiniment grand à comprendre au sujet de ces Gardiens du Temps…

« Le Doute est aussi la base du mortier dont vous faite les briques pour toutes vos constructions. » les Hathor

Quand on a compris que toute l’histoire des esclaves hébreux foulant le mortier qui servira à confectionner des briques qui construiront les édifices de Pharaon, n’est qu’une métaphore archétypale, qui ceci dit a pu exister … ! Nous saisissons cette histoire comme une démonstration imagée de l’esclave qui foule ses Doutes pour en faire des briques qui serviront à construire les édifices de l’Ego; car pharaon, ou paro, représente l’Ego, et para est une vache, d’où le veau d’Or …. La Torah est une passion pour ceux qui apprennent à la lire sans préjugés; Elle fut certainement la passion de Yeshoua….

Mais en fait de vache, revenons à nos moutons …, et je vous conseille de relire tous les textes inspirés par les Hathor, car là aussi, entre la vache et le mouton, nous avons reçu de nombreuses explications.

Pour ma part en cet instant-phase, soyez sûrs que je choisis la vache, car ses vacheries nous font avancer !…

Nous disions : selon la science, seule la différence de phase entre deux ondes, est une grandeur mesurable qui permet de comparer deux ondes de même pulsation ou les propriétés d’une seule dans son milieu. La définition mathématique de la phase est une grandeur exprimée en « radians », au même titre que la différence de phase.

Nous ne pouvons mesurer un instant-phase, nous ne pouvons que mesurer les différences de vibration entre deux phases, ou la propriété vibratoire d’une seule à son apogée. mais c’est déjà pas si mal pour des petits veaux moutonnés ! Nous pouvons garder l’espoir, car la nature nous offre un instrument de mesure qui va nous permettre de nous situer au sein du Tzelem, et oui encore lui …, l’univers miroir octogonal et conique, vortex rempli de trous de vers qui permettent la circulation entre les mondes, surmonté d’un trou noir offrant le passage vers l’autre coté.

Nous n’avons qu’à développer le sens de la vibration, comme un nouveau flair grâce auquel nous pouvons reconnaître qui sont les êtres invisibles qui nous entourent et quelles sont la nature réelles des pensées qui nous arrivent sans y être invitées. Les anciens le faisaient tout le temps, le moindre fermier ou ouvrier en Egypte ou en Grèce, était conscient de ses pensées et les attribuaient à un dieu ou à un autre, les anciens n’avaient pas besoin d’être princes pour comprendre que leurs pensées, leurs émotions, étaient régies par les « dieux ». Par contre, ils étaient assujettis au pouvoir, car ils n’avaient pas encore développé suffisamment la conscience individuelle. Mais aujourd’hui, c’est fait l’humanité a acquis cette conscience au point de lui faire croire que chaque individu est seul au monde et complètement indépendant de ce qui l’entoure.

Alors oui, revenons à nos moutons mais avec une belle conscience de berger, car il y a aussi des merveilles de sagesse dans cet esprit de mouton que certains veulent exploiter. Nous devons comprendre les limites du libre-arbitre et entrer dans l’illimité de la Confiance, confiance en soi, en notre Soi individuel et Saint et en la pluralité de notre Soi « uni et multi vers EL ».

Car il n’y a qu’un seule route et c’est « Yashar El » « direct vers Lui ».

« La Foi doit être comparée au Bâton de Moïse qui a ouvert la mer rouge afin de laisser sortir les Hébreux. Cette sortie des limites de la matrice que représente symboliquement l’Egypte ne pouvait se faire sans la Foi. Ce Bâton de Foi peut donc opérer tous les miracles. Pendant que vous marchez dans le désert et vous appuyez sur ce Bâton, il vous mène à bon port, quoi que vous experimentiez, votre Foi, c’est la garantie que tout est juste et bienvenu. »

Le Sens de la Mesure n’a de sens que dans la démesure d’une Certitude sans limites. Il ne peut y avoir de doute concernant votre destination et vous le savez. Vous pressentez votre mission … vous connaissez Votre Terre promise … La seule limite se situe à la croisée du chemin. Comment introduire l’illimité au sein du limité ?

Ce chemin qui vous mène à bon port, quadrillé de tant de carrefours, est le terrain de jeu de toutes les interactions possibles qui vont construire votre Responsabilité, votre Royauté. Le ciment de cette construction est votre Foi. Mais comment construire si vous n’avez pas taillé la pierre ou façonné la brique de votre Doute ? Le matériau doit s’adapter aux fins de la Divine Proportion. Pour élever cet Edifice intérieur il vous faudra façonner des briques, et chacune de ces briques sera fabriquée à partir de la Terre de votre Doute et ensuite séchée au Soleil de la polarité de votre Discernement. » Les Hathor

(…) « Ces briques sont toutes comme autant de boussoles polarisées qui permettent à cet Edifice de s’orienter. Car rien n’étant statique, tout est en mouvement, et vous ne pouvez construire que sur le sable mouvant de l’Octave de vos Densité de Temps. Comme autant de fractales chaque brique détermine l’orientation de la totalité. » Les Hathor

Ainsi tout est dit, nous ne pouvons construire notre ascension que sur l’onde de temps que nous empruntons et il faut savoir rester humble et ne pas vouloir grimper à tout prix alors qu’on vient juste d’apprendre à marcher. Il n’y a d’ailleurs rien à vouloir, ni rien à comparer, seulement à écouter. Donner à l’intuition la possibilité de s’exprimer, ne pas faire et ne pas non-faire, car l’un comme l’autre, n’est que vanité. Le faire nous enferme dans le matérialisme et le non-faire nous exclue dans une dimension de l’imagination. Il n’ y a de Nirvana, que dans une étape sécurisante et monadique qui est à mille lieux du véritable chemin parsemé d’angles que nous devons emprunter.

« Le Doute comme unique certitude vous protège du Fantasme et la Foi comme unique certitude vous protège de l’Incertitude. » Les Hathor

Ce sont les deux outils que nous devons apprendre à manier à l’intérieur de nous même, dans un constant examen qui ne se nourrit d’aucun jugement. Et avec une bonne équerre et un bon compas, tout élève peut s’exercer à tracer un angle.

Cette trace de l’angle, Gardien du Temps est l’instant-phase intérieur que nous devons sans cesse mesurer, car c’est tout ce que nous pouvons mesurer. Cet instant-phase intérieur va déterminer la corrélation qui va exercer sa résonance pour l’univers entier. En dépit de la bonne volonté de garder intacte notre cohérence à la lumière, nous somme souvent transbahutés par tout ce qui nous atteint sans qu’on puisse ni ne doivent s’en écarter. Notre chemin est celui de l’inclusion et non celui de l’exclusion.

Mais ce que nous pouvons mesurer en toute transparence c’est l’angle à partir duquel nous effectuons cette inclusion. Cette mesure ne peut donner lieu à aucun jugement sommes nous suffisamment incluants ou reste-t-il encore des traces de peur qui nous pousse à la séparation à l’exclusion, peut importe, écouter implique l’empathie nécessaire à la transmutation de tout ce qui est conscientisé en toute humilité.

Les Gardiens du temps sont là pour nous instruire et nous pouvons même leur demander leur avis sur un sujet précis, ils répondront selon l’instant-phase qui est le leur, mais la réponse sera toujours vraie en terme de qualité même si elle peut sembler pauvre en terme de quantité.

Mais la quantité ne nous intéresse plus puisque nous y avons renoncé.

Notre cerveau gauche masculin ne sert plus que pour prendre la mesure et notre cerveau droit nous indique la qualité de cette mesure et peu nous importe sa quantité.

Bien sûr pour effectivement faire le choix de cette démarche il est impératif de rester sourd au jugement d’autrui sauf à y recéler notre propre jugement inconscient et redoubler d’efforts pour recevoir d’autres informations qui vont nous instruire de la qualité de ce jugement et ainsi nous extraire de son poids quantitatif qui exerce une telle gravité qu’elle peut nous faire sombrer, dans un no mans land au sein duquel nous ne savons plus nous situer.

L’orientation au sein de l’univers miroir, tzelem, au point de civilisation où nous en sommes, ne peut être que ponctuée d’arrêts sur image, c’est la fonction du 7ème jour au cours duquel dans un repos sabbatique nous révisons la totalité de notre géométrie en sachant que nous avons toujours la possibilité de simplifier ce que nous avions complexifié.

C’est ce que les Hathor ont voulu nous dire dans le titre de ce message : Le Retour du Féminin Sacré est dans la conscience de la Trace que vous laissez.

« Saurez-vous maîtriser cette force de rayonnement qui est la votre au profit de cette connaissance qui vous semble inutile, celle de la trace que vous laissez par votre expression. » Les Hathor

(…) « Nous savons à quel point c’est difficile de contrôler vos pensées, mais nous ne vous demandons pas de les contrôler, nous vous demandons de conscientiser la trace que vous laissez sans pour autant vous juger. Et vous prendrez petit à petit de nouvelles habitudes, faites confiance à votre capacité à conscientiser. » Les Hathor

Il est devenu plus que nécessaire de ne plus rester assis sur la facilité se disant : les énergies changent, nous changeons et cela se fait tout seul, soyons dans l’amour et patati et patata.

NON… « Tu n’as pas changé »…

Le monde change c’est vrai, mais toi l’humain et moi y compris, nos n’avons pas encore changé notre relation au reste du monde au travers de nos pensées les plus aptes à générer des actes horribles par d’autres, que nous jugeons.

Pour finir, prenons le cas de la pédocriminalité :

Nous vivons une époque où plus rien n’est caché, le corps s’expose, une femme nue est présentée pour vendre un yaourt, alors qu’il y a un siècle, c’est tout juste si on pouvait entrevoir une cheville lorsqu’elle montait dans une calèche. Tout ceci fait son chemin dans l’imaginaire et cette pudeur délaissée au profit d’une nouvelle liberté à relégué la femme au rang d’objet usuel et surtout usité.

Les homos ne se cachent plus non plus, ce n’est même plus drôle pour l’imaginaire de phantasmer sur une personne du même sexe. Alors l’interdit ne s’exerce que sur l’enfant. Vous me direz, mais c’est pas une raison pour devenir pédophile ! Vous avez raison.

Mais savez-vous ce qui se passe dans les moments de solitude où des êtres stressés et souvent esseulés, pratiquent une légitime masturbation solitaire, quelles sont les phantasmes qu’il ou elle ne réalisera jamais, mais qui vont l’aider à parvenir à l’orgasme et ce, rapidement, car nous n’avons plus de temps !!!

Ces pensées qui semblent anodines, ces pensées qui ne font de mal à personne et permettent simplement de se donner un peu de plaisir après une rude journée de boulot, ces pensées, elles naviguent dans le magnifique continuum espace-temps et vont venir alimenter l’esprit d’un autre qui lui passera à l’acte.

Tout le monde parle de violence, de colère etc… etc… Mais vous êtes-vous demandé pourquoi il y a de plus en plus de pédophiles ? Le phantasme sexuel émet à une amplitude inégalée et c’est cela qui donne tout ce que vous voyez aujourd’hui, et des petits sont nés pour le vivre et nous le montrer. Ce sacrifice d’âme devrait donner à réfléchir! Quant aux bourreaux ils ne sont que de simples agents robotiques qui font leur sale boulot, comme il y en a dans plein de professions sans en citer aucune…

Il faut enfin comprendre que la trace que nous laissons ne se situe pas dans les seules pensées de haine, d’ailleurs, il y a de plus en plus de solidarité, même chez les psychopathes ! Chacun est solidaire des siens, on a développé un merveilleux esprit de groupe depuis qu’a sonné l’ère du new-age.

Il va falloir aller chercher un peu plus loin pour changer la façon dont nous créons notre monde et oublier de rester sur des positions désuètes dans un univers en perpétuelle transformation.

Vous ne voulez plus d’interdits, m’sieurs dames, alors soyez responsables, car tout est permis aux responsables et il n’est nul besoin de les surveiller. C’est de l’auto-gestion dont nous avons besoin aujourd’hui, et ça commence toujours là où on avait pas envie de commencer….

Merci de me lire, merci de votre présence sur site et sur ce texte où nous sommes réunis quelque soit le lieu où le moment où vous le lisez.

Avec tout mon amour,

Miléna@Or

Merci de reproduire ce message uniquement dans son intégralité et de citer le nom de l’auteur: Miléna@Or, et sa source : http://www.elishean.fr


dimanche 22 février 2015

Kundalini ou Le serpent dans la création de la l'Homme



L’amour de l’Ego pour lui-même, n’est-il pas le miroir inversé de l’amour Divin pour sa création ?

ELEVER LE SERPENT INTERIEUR

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La Vision Kabbalistique du Serpent de la Genèse
par Rabbi Yakob Funès

Le Serpent de la Genèse en une vision unifiante. Une autre manière de dire ce que nous avons déjà dit au sujet de l’utilisation des symboles au sein de Torah.
Au travers de l’histoire, le serpent reste le symbole le moins bien connus des éléments bibliques, souvent associé au mal et aux forces de la tentation et de la chute. Mais, si nous regardons le serpent avec des yeux de kabbalistes et non de simples croyants, alors les enseignements qu’il recèle sont nombreux et l’histoire du Jardin d’Eden prend une coloration bien différente.
De la chute nous trouvons alors une transformation spirituelle et un développement possible de l’homme dans la liberté de la Création.
Dans la tradition des maîtres hassidim, un des principes afin d’obtenir une compréhension plus pénétrante et plus grande de la Torah est d’utiliser celle-ci comme un manuel qui par l’alchimie de la psychologie intime de l’âme peut être compris plus aisément.
Chaque personne, lieu, événement, objet représentent un élément organique de la psyché humaine et divine.
Par ce mode de connaissance, le serpent du Jardin peut être symboliquement un représentant des instincts primitifs qui se cachent en chacun de nous. En fait, les sages nous disent « le serpent était à l’origine destiné à être un grand serviteur de l’homme » (Sanhédrin 59b).
Nos sages, de mémoire bénie, nous donnent ici une vision étonnante qui développe plus avant notre compréhension du serpent. Ils disent que le serpent avait à l’origine des jambes et qu’il fut maudit (Zohar I 171a).
Symboliquement, cela signifie que la condition première au sein de tout un chacun est de pouvoir se mouvoir et de grimper, de s’élever afin d’atteindre des sommets dans l’illumination et la compréhension du divin. Cela signifie aussi que nous sommes capables intrinsèquement de remplir notre vie, de faire vivre le royaume de Dieu en nous et autour de nous.
A ce niveau, la bénédiction spirituelle ultime est possible. Mais lorsque le serpent est maudit par Dieu afin de « ramper sur son ventre et de manger la poussière de la terre » (Genèse 3, 14), la condition première change drastiquement et nous sommes alors enfermés dans les formes inférieures de la passion.
Afin de comprendre ce changement profond, nous devons à nouveau nous tourner vers les maîtres de la tradition kabbalistique. La Kabbale (Zohar II, 23b et Midrash Rabba baMidbar 14, 12) enseigne en effet qu’il existe quatre niveaux de compréhension le Pardes et que pour faire un être humain intégral, l’on doit avoir quatre niveaux ou quatre éléments de la nature : l’élément physique (terre), la nature émotionnelle (eau), l’abilité intellectuelle (air) et la dimension spirituelle (feu).
En ôtant les jambes au serpent et en le forçant à ramper sur le sol, l’élément ou la pulsion physique est confiné, selon nos maîtres bénis, à la dimension terrestre et physique.
Le résultat de cette malédiction est que notre énergie première qui est de réaliser le potentiel transformatif spirituel est à présent dans un état de confinement terrestre, au sein des énergies les plus basses du corps qui sont associées à la sexualité, aux passions physiques et aux désirs terrestres.
C’est la raison pour laquelle nombre de traditions dans le monde ont compris que ce stade inférieur est la source de nos obstacles à atteindre des niveaux de spiritualité supérieurs. Comme résultat, le serpent a été condamné comme maléfique.

Délivrer le Serpent intérieur.

Heureusement, la vision conventionnelle qui appelle à la suppression de l’énergie sexuelle ou serpentesque doit être réexaminée sous les feux de la pensée kabbalistique.
La Torah nous donne une vision très puissante de ce que peut être notre énergie primale si nous pouvons la faire s’élever à nouveau et la canaliser dans la bonne direction.
Relisons en ce sens la rencontre de Moïse et de Dieu sous la forme du Buisson Ardent, il lui est commandé de laisser tomber son bâton sur le sol et de l’élever à nouveau (Shemoth 4, 3-4).
C’est là le symbole du Tikkun ou de la réparation du bris des vases qui est nécessaire à l’évolution spirituelle véritable.
En son état de chute, la Torah nous dit que le bâton était un serpent qui faisait peur à Moïse, mais qu’une fois élevé il devint le bâton de Dieu par lequel Moïse réalisa ses miracles (Zohar I, 27a).
Cela nous enseigne donc que lorsque nos besoins primaires sont réprimés, nous sommes sans contrôle sur eux, tandis que si nous élevons cette énergie primaire, les mêmes passions sont élevées et transformée et Dieu opère ses miracles au travers de nous (Keter Shem Tov 69).
L’idée est simple voire simpliste : en canalisant nos passions vers le haut, vers les pshères spirituelles nous pouvons transformer un potentiel destructeur en une chose sainte et bonne. Cependant, nos sages, de mémoire bénie, nous mettent en garde que mal dirigée nos passions mènent à l’irresponsabilité et peuvent se révéler dangereuses.
Les passions doivent donc être guidées par l’élément de l’air (intellect) avant de pouvoir se transformer et se réaliser en feu (spiritualité) par l’utilisation du modèle kabbalistique des quatre éléments.

La passion comme moyen de transformation.

Le Yetzer haRa – le mauvais penchant – n’est rien de plus que l’énergie réprimée qui doit être transformée et sublimée dans son expression en une énergie spirituelle.
Le Baal Shem Tov, maître de mémoire bénie et que l’huile coule sur ses descendants, soyons dignes d’exprimer sa pensée, explique ainsi que deux lettres hébraïques – Resh et Ayin – épellent le mot « mal » – ra – qui inversé donne le mot « er » qui signifie « être éveillé ».
Le yetzer haEr serait alors l’inclinaison à l’éveil qui repose en chacun de nous. Comme le serpent dont les yeux restent toujours ouverts, il y a une part en nous qui doit toujours rester en éveil et être sans cesse stimulée.
Par conséquent, lorsque l’on ne participe pas sous une forme ou une autre à la spiritualisation ou à l’expression spirituelle de notre intimité. Nous devons chercher une stimulation extérieure par l’étude, la danse, les chants, l’art.
La Kabbale nous enseigne que la sexualité et la spiritualité sont une énergie UNE.
Sous sa forme inférieure, elle se manifeste comme un instinct primaire et se manifeste par le stupre. Dans sa forme élevée elle se manifeste comme un amour intense et illimité de l’amour divin, une passion pour la vie et l’éclosion de la beauté de l’être intérieur. En sa forme élevée de joie et de bonheur, elle nous permet d’atteindre les sphères prophétiques de l’inspiration divine (Likkutei Moharan I, 24).
Nos sages, de mémoire bénie, disent que lorsque deux mots hébreux ont une même valeur numérique, ils sont en fait de même essence, mais à un niveau plus subtil et plus occulté. Peut-être est-ce pour cela que les mots hébreux Mashiach (messie) et Na’hash (serpent) ont la même valeur numérique de 358. En surface, ils semblent représenter deux forces opposées, en essence ils sont liés.
La tradition nous explique que lorsque l’ère messianique arrivera, nos instincts primaires seront « enlevés » et que tout sera transformé en bon. Cela signifie que ces instincts seront élevés et ne seront plus réprimés mais que la pulsion intime retournera à sa passion originelle de trouver sa réalisation dans la vie spirituelle de l’amour du Dieu vivant (Tikkunei Zohar 21 43a).
La vie est une célébration qui doit être vécue et si l’on nie sa propre nature et ses désirs, alors on nie sa nature divine et humaine, on nie la gloire intrinsèque de notre essence divine.
L’individu spirituel a besoin d’éléments positifs pour se transformer, il utilise ses désirs terrestres afin de les sublimer en des expressions créatrices et divines. Il élève le serpent afin de reprendre la route du royaume divin qui est en nous et autour de nous.

La Définition Kabbalistique du Serpent Na’hash

Par Elias Gewurz

Le mot, selon la tradition secrète, désigne un sentiment intérieur profond attachant une entité à sa propre existence individuelle, en lui donnant le désir ardent de la préserver et de l’accroître.
Na’hash, le serpent au sein de l’homme, est l’égoïsme radical qui pousse un être individuel à faire de lui-même le centre de tout l’univers. Moïse définit ce sentiment comme la passion réductrice d’une nature élémentaire qui est la source secrète avec laquelle le Créateur a animé toutes choses dans la nature ; nous la connaissons par le nom de l’instinct naturel.
Na’hash ne doit pas être compris comme un être séparé, mais plutôt comme un mouvement central donné à la matière, une source occultée agissant dans la profondeur des choses.
L’égoïsme de l’homme, ces passions aveugles qui nous sont communes aux premières étapes de notre évolution sont les rejetons de ce serpent – Na’hash. Ce mot signifie un instinct égocentrique déraisonnable dans toutes les langues orientales, il signifie une ardeur intérieure, un feu interne, agité par un violent mouvement et cherchant à s’étendre.
Le chaldéen dérive de lui toutes les idées de peur, de peine, d’anxiété et de mal et de passions douloureuses. En arabe, syriaque et éthiopien, il signifie une affliction tourmenteuse.

La Leçon de Na’hash.

Toute émotion amoureuse est expansive, toute émotion de haine est restrictive. L’Espoir et la Foi appartiennent à la nature de l’Amour et ils agrandissent l’âme, tandis que la Peur et le Doute et le Désespoir appartiennent à la nature de la Haine et contractent l’âme, nous rendant mal à l’aise et malheureux.
Le Serpent est contraction, petitesse et inversion ; tandis que les hommes se battent et se querellent les uns avec les autres, ils ressemblent plus ou moins au vieux Serpent, chacun tirant la couverture à soi, anxieux de sa préservation.
La Libération de la langueur du Serpent ne peut être obtenue qu’en sortant des voies du Serpent et en apprenant à obéir à la Loi de l’Amour, dont le premier édit est le sacrifice de soi.
Mysteries of the Qabalah, par Elias Gewurz, [1922], pages 22-23. Traduction française par Spartakus FreeMann, février 2009 e.v.

Le Serpent d’Airain

Par Spartakus FreeMann

Nombres XXI 6-9 : « Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple et il mourut beaucoup de gens d’Israël.
L’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu et le regarda, conservera la vie.
Moïse fit un serpent d’airain et la plaça sur une perche ».
Comme les mots hébreux pour serpent et airain sont les même lorsque l’on enlève les points massorétiques (N H Sh), certains y ont vu une interprétation que ces serpents étaient les Séraphins dont Isaïe a dit qu’ils avaient 6 ailes.
« Avec la tête d’un faucon [le serpent] est de nature divine et un symbole du Soleil.
C’est pourquoi une secte gnostique [les ophites] l’a choisi comme leur divinité tutélaire et c’est pourquoi le serpent d’airain fut élevé par Moïse dans le désert afin que les Israélites le regardent et vivent » (Pike, M&D, p. 278, « Lecture du 18ème degré »).
On peut rapprocher la nature des Séraphins, qui se tiennent le plus près de Dieu, de na’hash seraph, na’hash ne’hoshet, serpent brûlant. SARAPH, Shin Resh Phe, est la racine du verbe brûler.
Le séraphin reçoit le feu divin et le transmet aux hiérarchies angéliques inférieures qui elles-mêmes le distribuent à l’Homme.
Seuls les serpents pervertis apportent la mort, tandis que le serpent d’airain apporte la Vie éternelle, posé comme il l’est sur le bâton, tel le Christ sur la croix.
Ceci est renforcé par le fait que l’airain est une transmutation du bois (selon Isaïe 60, 17) et qu’ainsi le Christ identifie-t-il le bois de la croix et lui-même au na’hash ne’hoshet pour que « tout homme qui croit en Lui ait la vie éternelle… »
Tout comme le Serpent est lié à la Connaissance, à la sagesse et à la magie, le cuivre ou l’airain est-il connecté depuis des temps immémoriaux par toutes les écoles mystiques à la planète Vénus qui contrôle et dirige le manas humain supérieur – le manas étant tout autant le sauveur que le tentateur de l’humanité, car c’est en l’esprit qu’ils naissent.
Avec Vénus, nous revenons aux rituels naasènes de la hiérogamie sacrée de l’homme et de la femme. Il est d’ailleurs intéressant de noter ici que les rituels naasènes actuels se déroulent toujours avec la présence d’objets sacrés en airain marquant par là l’attachement de leur courant à la Femme symbolisée par Vénus, Déesse de l’Amour.
Pour finir, nous retrouvons encore le symbole du Serpent d’Airain dans la Franc-Maçonnerie au sein des Degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté. En effet, le 25ème degré est celui dit du « Chevalier du Serpent d’Airain ».
Ce degré est dit avoir pour origine un Ordre hospitalier fondé lors des Croisades par un certain John Raph . Or, voici le mot de passe du grade est INRI et mot du grade est IOHAN RAPH . Or, Raph en hébreu signifie soigner, guérir et le référant au serpent d’airain est alors ici très clair. Avec IOHAN nous touchons aux mythes et symboles Johannites.
Lors des cérémonies de ce grade, l’effigie du Serpent crucifié sur le Tau est placée à l’Est du Temple. Pour finir, notons que le bijou du grade est un Tau surmonté par un cercle – la Croix Ansée – sur lequel un serpent est accroché.
Sur la croix elle-même sont gravés les mots KhaLaTI (Il a souffert), et sur la partie supérieure de la croix, le mot NeKhuShTaN (Serpent d’Airain).

La Lettre Thet et le Serpent… Et d’autres choses.

Par Na’hash

À Shin, ce Frère ennemi, INLE, l’Autre Serpent, Nos Têtes, réunies sur le Caducée, reposent sur ’Hesed et Geburah…
Thet forme le mot THYT : Thet Yod Tav, le Serpent de valeur 419.
Idéogramme très ancien qui désigne un Serpent qui se mord la queue ou encore, un bouclier.
« La neuvième lettre de l’alephbeth, en même temps qu’elle exprime la perfection de la Création, la réintégration quasi totale des énergies au divin, symbolise aussi la protection – nouvelle barrière – devant le divin. » A. de Souzenelle
« Que le bouclier soit confondu avec le serpent est là le profond mystère du serpent…
Cet animal symbolise la montée de l’énergie. Il rampe d’abord, puis est appelé à se redresser (avec la croix rédemptrice) et à monter le long de la colonne vertébrale, pour arriver à la tête où ayant achevé son cycle, le langage symbolique dit du serpent qu’il se mord la queue.»
Moise et le serpent d’airain, Sébastien Bourdon, 1653.moise serpent
Ici, nous rejoignons le symbole de la Kundalini. Telle une ligne à haute tension, la Kundalini canalise l’énergie provenant de l’union de deux principes conjoints : Shiva, le principe masculin et Shakti, le principe féminin.
La Kundalini est souvent représentée sous la forme d’une serpente lovée au bas de la colonne vertébrale, elle se déroule à l’intérieur du corps. L’élévation de la Kundalini permet d’atteindre à la Conscience Supérieure et donc à un état de plus grande perfection.
Si donc, le Thet est le symbole d’une perfection atteinte, il introduit aussi inexorablement la nécessité d’une destruction pour atteindre à une plus grande perfection encore.
Le dessin du serpent dont la tête rejoint la queue n’est donc jamais fermé, car, si la perfection absolue était atteinte, ce serait aussi la mort absolue. Car, la perfection absolue n’est qu’en dieu.
De par sa place dans l’alephbeth cette lettre rappelle la ’Ho’khmah, l’intelligence conceptuelle et contemplative. ’Ho’khmah est la neuvième Sephira à partir de Malkuth (la terre) et à partir de Kether c’est Yesod (la lune).
Et c’est en Yesod que se condensent toutes les valeurs des autres Sephiroth avant de descendre vers Malkuth.
Cette lettre symbolise la Bonté – car elle est l’initiale de TOV – et aussi la pauvreté. Ce double caractère se retrouve dans les mots TOUME’AH, impureté, et de TAHARAH, pureté.
« Yesod est la contrepartie spirituelle de Malkuth, tout comme la Lune est la contrepartie spirituelle de la Terre…
L’influence du cycle de la lune sur la terre et ses habitants ayant déjà été maintes fois prouvées, il est inutile de s’étendre plus sur la relation qu’il existe entre les deux planètes.
En observant la Lune, il est aisé de se rendre compte qu’elle n’émet pas de lumière propre. Comme tout le monde le sait, elle reflète l’éclat du Soleil (Tiphereth placée juste au-dessus de Yesod dans le schéma classique de l’Arbre) durant les heures sombres de la nuit.
Le Serpent pourrait donc être une réflexion du Messie [d’ailleurs, la valeur de Messie et de Na’ash est de 358, identité jusqu’en la réalité arithmétique]. Celui-ci brille en plein jour, mais c’est par l’intermédiaire de Yesod / du Serpent qu’il brille dans l’obscurité. » Krysaeus
Selon la Genèse III, 15 : « Une inimitié je placerai entre toi et Isha, dit Dieu au serpent, entre ta semence et sa semence. Celle-ci te blessera en tant que toi-tête, et toi tu blesseras Isha en tant que elle-talon ».
Nous devrions comprendre ceci comme une malédiction lancée par Dieu sur le Serpent à cause de son intervention dans le plan divin concernant la soumission de l’homme au sein du jardin de l’Eden. Mais regardons l’image donnée par Isha et le Serpent : la femme le blesse à la tête, ailleurs dans la Bible il est écrit qu’elle l’écrasera, tandis que le Serpent lui mordra les pieds.
La tête du serpent est aux pieds tandis que les pieds d’Isha sont sur la tête du serpent. Belle représentation du symbole de l’Ouroboros, ce Serpent qui se mord la queue ou parfois représenté sous la forme de deux serpents se mordant mutuellement la queue.
Nous voulons voir ici le lien qui unit la femme au serpent dans le cycle cosmique de vie-mort. Mais nous retrouvons aussi le symbole de la lettre Thet, ce serpent se mordant la queue, et qui symbolise donc les énergies accomplies. Sa valeur est 9, symbole de perfection et préside comme nous l’avons vu au mot Tov, bon.
L’union de la femme et du serpent serait donc un signe du bon et de la perfection. Mais nous retrouvons aussi une loi universelle de l’incarnation qui est d’épouser la terre pour être épousé au ciel…
Le serpent serait un ange jaloux de l’amour de Dieu pour l’Homme. Si nous acceptons le postulat que les anges ne peuvent être doué du libre arbitre, nous ne pouvons que nous interroger sur l’acte « libre » de cet ange.
Selon un certain courant occulte, le serpent serait non un ange rebelle, car la rébellion signifierait aussi possession du libre-arbitre, mais un agent de Dieu dont la mission aurait été de libérer l’Homme, de lui montrer le chemin sur l’Arbre de la Vie.
Le Serpent connu Eve, selon cette source cette connaissance fut sexuelle, et il lui posa la question de savoir où était l’interdit de manger des fruits de l’Arbre : « vraiment, est-ce qu’Élohim t’a dit de ne pas manger de tout arbre du jardin ? »…
Le questionnement introduit la réflexion qui fait naître un monde de possibles.
De cette union de la femme et du serpent, qui devrait selon le principe d’omniscience de Dieu être connue de Dieu et donc stoppé, il s’en suit une prise de conscience de la femme qui décide d’initier son époux.
Le résultat du passage de l’interdit et de la prise de liberté de l’Homme a pour conséquence la Mort. Mais cette mort est également le début du cycle de transformation de l’humanité-enfant au sein du Paradis vers l’Humanité-adulte, réalisée par elle-même.
Ainsi, la pseudo-chute d’Adam du fait d’Eve participe à un plan connu et prévisible de transmutation de la Création, de l’Homme et de Dieu lui-même. Cette transmutation qui aurait été impossible sous tutelle et sans liberté.
La mort ainsi acquise par la transgression devient un élément de la mise en marche du cycle cosmique vie-mort et donc de la possibilité de changement.
Le serpent Na’hash devient également pourvoyeur de la vie lorsqu’il est sous sa forme de Na’hash Ne’hosheth, ou serpent d’airain qui, dressé au sommet d’un bâton, guérit et donne la vie. Na’hash, Nun ’Heth Shin, est accomplit avec l’adjonction de la lettre Tav dans le mot Ne’hosheth, Airain.
Sous cette forme, le Serpent est identifié au Messie sur la croix « pour que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle ». Ainsi, encore l’on signifie qu’en la mort apparente, au travers du cycle, la vie est donnée.
Et Thet se lit alors comme le Bouclier, Thet, qui protège le Yod menant à la fin, la contraction signifiée par le Tav. Ici, nous arrivons à la symbolique du Tsimtsoum, que nous ne développerons pas dans le cadre de cet article, mais qui y prend toute sa valeur.
Le Thet est ainsi le cycle par lequel l’Homme achèvera son évolution. Nous arrivons ainsi à l’essence du Serpent qui est double, féminin et masculin, terre et eau, lune et soleil, vie et mort, bien et mal… Sauf que ces contradictions apparentes se voient sublimées en Yesod… Tout en Un.
La Lame XIII du Tarot de Crowley représente la Mort : « L’Univers est Changement ; tout Changement est l’effet d’un Acte d’Amour ; tout acte d’Amour contient de la Joie Pure. Meurs chaque jour.
La Mort est le sommet d’une courbe du Serpent « Vie » ; regarde tous les opposés comme compléments nécessaires et réjouis-t’en. » Cette Lame symbolise la transformation, le changement, le développement volontaire ou involontaire de conditions existantes. Sur cette lame, apparaît le Serpent accompagné du poisson et du scorpion ainsi que de l’aigle. L’Aigle étant dans cette optique le Gardien de la Porte des Dieux…
Quant au fruit, il nous est décrit comme « bon à manger, désirable pour les yeux et réconfortant pour réussir » (Gen, III, 6).
Ainsi, il rappelle:
  • 1- que l’Homme est appelé à jouir de la Connaissance
  • 2- que l’Homme est appelé à acquérir la Connaissance
  • 3- qu’il est appelé à la toute-puissance sur la Création que lui confère la Connaissance. Mais jouir de la Connaissance n’est pas avoir la Connaissance, et avoir la Connaissance ce n’est être Connaissant.
Le véritable travail pour l’Homme commence donc avec le serpent qui offre la jouissance de la Connaissance à Eve. Ainsi, l’Homme doit passer d’un état passif, jouir de la Connaissance à un état actif, Connaître en passant par la prise de possession de la Connaissance.
Nous retrouvons ici aussi cette poussée vers le changement, dur labeur qui exige de se changer soi-même. Le but serait d’atteindre à la divinité de l’Homme, qui ayant cueilli les fruits de l’Arbre de la Connaissance doit en transmuter la substance afin de s’en approprier les principes avant que d’accéder à l’Immortalité que conférera l’état de Connaissant.
Et voici ce que nous dit un ancien texte :
« Apprend à manger à l’arbre de la Science et savoure le fruit de l’Arbre de Vie. Cherche les dieux en toi-même et si tu les reconnais et découvres le lieu de leur demeure, tu as gravi la marche supérieure de l’échelle des douze degrés.
Ainsi sera éveillé l’amour « divin » qui ne demeure pas dans les hallucinations de l’homme mais dans son « coeur » ; et cet amour divin donne naissance à la force libératrice qui nous permettra la contemplation de la lumière éternelle et qui détruira toutes les erreurs. »
Pour conclure sur le Serpent, il est, en l’homme, « le plus sage des hayyat hassadeh (vivants des champs). Ainsi, le serpent est la plus sage barrière du champ de conscience de l’homme, car, dans la profondeur, le serpent se fait aussi barrière divine car son nom, Na’hash est construit autour de la lettre’Heth, barrière [’Heth est aussi la huitième lettre de l’alephbeth, et ce 8 couché représente le Grand Serpent Originel, l’Ouroboros, ou couché, le caducée d’Hermès, symbole de son rôle de messager divin !].
Le Serpent dans cette question posée qui débute l’Oeuvre, devient aussi celui qui ne permet à l’Homme de continuer son chemin vers la perfection que s’il est capable de partir à l’assaut d’Issah, et de réaliser ici-bas les Épousailles futures Célestielles.
Na’hash est donc aussi le gardien de la toute-puissance qui devra être alors livrée à l’Homme.
Na’hash, Nun ’Heth Shin, est celui qui « conduit (Nun ’Heth He) au Shin » qui l’oblige à conquérir son noyau.
Sous le nom de Satan, Shin Thet Nun, le serpent symbolise, par le Thet qui remplace le Yod du Shin, la dernière barrière pour vérifier l’Homme avant sa reconquête du Yod, de valeur numérique 10, où le 1 symbolise l’Homme et le 0 la Femme. La reconquête du Yod est donc la Hiérogamie divine.
Il y a aussi identité numérique, 358 [qui est une suite de Fibonacci et donc nous donne le Nombre d’Or, Clé Universelle du beau et du bon, Tov], et donc aussi la Guematria du Na’hash et Masiah (Messie), Mem Shin Yod ’Heth.
Le Serpent conduit au Shin, comme nous venons de le voir ; il constitue aussi une barrière, ’Heth, et travaille avec Yod He Vau He sur l’homme qui se fait poisson, Nun.
Lorsqu’il est redressé, le serpent devient « aigle », neser Nun Shin Resh, gardien de la dernière porte, lumière, ner Nun Resh, du Shin.
Avec l’aigle, nous dépassons toutes les contradictions apparentes du monde, nous sommes au-dessus de toute dualité qui se caractérise dans les luttes des frères ennemis.
Ces frères – frère en hébreu se dit ’ah, Aleph ’Heth – ennemis ne sont autres que l’Homme et Dieu, le Serpent et Dieu, l’Homme et l’Homme.
Et la dualité dépassée nous revenons à l’Unité, echad, Aleph ’Heth Daleth, lorsque le frère, ’ah, aura passé la porte, Daleth ».
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les coups de coeur

Maître

de Sagesse

Auteur Un-connu

Si tu te contentes de boire l'eau de mon puits, demain tu mourras de soif, soit parce que j'ai fermé la porte, soit parce que je suis en voyage.

Si tu veux étancher ta soif, creuse ton terrain et tu trouveras la source car elle est en toi.

Creuse ton puits, ainsi tu auras toujours de l’eau partout où tu iras.

Le puits est en toi,

la source est en toi.

Cherche et tu trouveras le trésor qui t’enrichira.

N’oublie jamais que celui qui compte sur la richesse d’autrui est semblable à celui qui fait un beau rêve dans lequel il reçoit beaucoup d’argent, et qui constate au réveil que sa poche est vide. Le bien des autres est pour nous comme la fortune d’un rêve.

Cherche en toi et tu trouveras.


CRÉER DE LA LUMIÈRE À PARTIR DE RIEN

A sa manière, Raymond Devos avait eu l’intuition de la nature ambiguë du vide, en expliquant dans un sketch que « rien … ce n’est pas rien. La preuve c’est qu’on peut le soustraire. Exemple : Rien moins rien = moins que rien ! Si l’on peut trouver moins que rien c’est que rien vaut déjà quelque chose ! On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant. Une fois rien … c’est rien. Deux fois rien… c’est pas beaucoup ! Mais trois fois...


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LE POINT ZERO ET CHAMP AKASHIQUE

Le champs de Cohérence akashique Les mystiques et les sages nous informent depuis longtemps qu’il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l’information, connu sous le nom de «champ akashique». De récentes découvertes en physique quantique indiquent: celui-ci est réel et il a son équivalent dans le champ du point zéro qui sous-tend l’espace comme


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LES CHAMPS DE TORSION PRODUIT PAR LA CONSCIENCE EST LA CLÉ DE LA « THÉORIE DU TOUT »

Les champs de torsion, la clé de la « Théorie du Tout » incluant la conscience On attribue généralement la première recherche concernant la découverte du « champ de torsion » appellée aussi « 5ème force ou élement », au russe le Pr Mychkine dans les années 1800. C’est un collègue d’Einstein, le Dr Eli Cartan qui a le premier appelé cette force champ de « torsion »

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LA LUMIÈRE D APRÈS L'ARBRE SÉPHIROTIQUE

D’après la tradition Kabbalistique, la lumière est née dans Ain Soph Aur (Lumière illimitée), qui lui-même est né dans Ain Soph (L’infini), qui lui-même est né dans Ain (Vide absolu). Cette lumière illimitée se manifeste comme une étincelle...


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LA MEDECINE LUMIERE -1

La Médecine Lumière Commençons par quelques définitions: Qu'est ce qu'est la médecine: La médecine de type occidentale est la science et la pratique étudiant l'organisation du corps humain (physique, qq fois psychologique), son fonctionnement normal, et cherchant à le restaurer la santé par le traitement,.


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LE LIVRE DE NOE OU LA MEDECINE INDIENNE

Originaire de l'Inde, la médecine Indienne, ou médecine orientale, est un système médical complet et cohérent, tout comme le sont la médecine occidentale ou la Médecine traditionnelle chinoise, par exemple. Il est considéré comme le plus ancien système médical de l'histoire humaine. La tradition indienne fait remonter ses débuts à 5 000 ans, même 10 000 ans. Toutefois, les écrits sur lesquels repose ce savoir médical..

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LA TRADITION PRIMORDIALE -2

Tradition Primordiale et Torah de Sion : Aux source de la Kabbale Originelle. Mission d’un Peuple Élu pour la réaliser Les premières questions que nous poserons dans cet exposé, sont les suivantes: Y a-t-il véritablement une Mission d’Israël parmi les Nations ? La réponse est catégoriquement: Oui! Et elle ait été préfigurée par le Patriarche Abraham, ancêtre du peuple d’Israël, et des Juifs, à qui Dieu promis la Terre d’Israël en Héritage...
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L ÂME HUMAINE, SELON LA PHYSIQUE QUANTIQUE

Boris Iskakov est né le 14 novembre 1934 à Magnitogorsk. En 1957, il a achevé ses études à l’Institut de techniques physiques de Moscou. Auteur de la théorie des réactions en chaîne dans l’économie, il a consacré une série d’ouvrages à l’application des méthodes mathématiques en agriculture. Docteur en économie, Boris Iskakov étudie depuis quelques années les méthodes statistiques et quantiques servant à modéliser les processus qui s’opèrent...
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LE CORPS RÉCEPTEUR DE VIBRATION ELECTROMAGNÉTIQUE

La médecine occidentale est une médecine symptomatique, qui s’intéresse plus aux conséquences qu’aux causes. L’approche réductionniste de la médecine occidentale Les médecins aujourd’hui sont éduqués pour répondre de façon chimique à une extraordinaire diversité de symptômes, dont la plupart procèdent de mécanismes ...




LE TEMPS QUANTIQUE DANS LA KABBALE 2

Lumière Sans Fin (Ohr Ein Sof) et Récipient Primordial : la Vraie Réalité La réalité du 1% Toute cette réalité où, souvent, vous avez l’ impression de marcher sur une route qui ne conduit vers nulle part, où vous faites l’expérience de l’exil intérieur, de la relativité de tout, du manque de points de référence absolus, la Kabbale l’appelle la réalité du 1%. C’est une réalité où justement existent le temps, l’espace, le mouvement, ce qui...

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LUNE DE SANG, LA FIN ET LE DÉBUT DE NOUVEAU TEMPS

Lune de sang Le livre de la Genèse dit que DIEU utilise le soleil, la lune et les étoiles pour des signes et les saisons. De tels exemples peuvent être trouvés dans la Bible, d ailleurs le calendriers juifs et basé à la fois sur le calendrier solaire et lunaire. Or il va apparaitre ces années des Eclipses 2014 et 2015, pendant les fêtes juives appelées les Tetrades, au cours desquelles, à chaque fois, il s’est passé un évènement...

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À la différence de l’espace, le temps est une dimension incontrôlable. Qu’on le veuille ou non, la flèche du temps semble dirigée invariablement vers le futur. « Nous ne nous baignons jamais deux fois dans le même fleuve », précisait Héraclite. Plus de deux millénaires se sont cependant écoulés depuis cette affirmation du philosophe grec. Aujourd’hui, à l’heure de la science atomique et de la conquête spatiale, notre regard sur le cosmos...