samedi 24 février 2018

Kabbale selon la tradition de Rav Laitman

Entretien sur l'universalité de la Kabbale selon la tradition de Rav Laitman




 SPIRITUALITE, KABBALE et LIBERTE

La Cabale offre un moyen d’étudier le monde par le développement en l’homme de capacités lui permettant d’élargir sa perception. Le terme «Cabale» (de l’hébreu «lekabel», recevoir) exprime l’aspiration à acquérir une pleine conscience de la réalité, à percevoir le monde de façon authentique.

Les cabalistes nous décrivent des procédés techniques basés sur leur expérience personnelle. Dans leurs ouvrages, ils présentent et enseignent leur façon de percevoir le monde, de recevoir une réponse sur le sens de l’existence. Ils ont désigné ce procédé par l’expression «la sagesse transmise», [«hokhmat haKabala»].

Le Rav Michaël Laitman a étudié la Cabale et ses méthodes d’enseignement auprès de son Maître, le rabbin Baruch Shalom Ashlag, lui-même continuateur de son père, le rabbin cabaliste Yéhouda Leib Ashlag, auteur de commentaires sur toutes les oeuvres du ARI et sur le livre du Zohar.

 

 

La localisation de l’âme

Une question a été posée au Rav Michaël Laïtman :

 » où l’âme de l’homme se trouve-t-elle dans l’homme? »

René Descartes affirme que l’âme se trouve là où habituellement on dessine de «troisième œil».

Moukounda Lal Gshohsh (Iogananda) affirme que l’âme se trouve dans le bulbe rachidien, soit plus particulièrement dans la glande pineal.

Vous affirmez que dans le futur les médecins pourront démonter un homme en fragments et le remonter à partir de pièces détachées? Cela signifie-t-il qu’un bio robot pourra avoir la connaissance des mondes spirituels?

Il vous faudrait absolument lire beaucoup d’ouvrages de cabale authentique. Il n’est pas possible en quelques réponses d’inclure ce dont vous devez vous imprégner, ce dont vous devez prendre conscience à l’intérieur de vous, et c’est uniquement à la suite de cela qu’il sera possible de commencer à traiter du sujet correctement.

Je ne pourrai pas vous convaincre, je le sais de par mon expérience de l’enseignement. Vous devriez tout simplement beaucoup, beaucoup lire et vous comprendrez, en proportion de la structure qui commencera à se former à l’intérieur de vous, de l’âme future qui vous permettra de ressentir, ce que je suis en train de vous dire.

En attendant, il n’est pas possible de manière uniquement spéculative que vous puissiez vous représenter ce qu’est l’âme et où elle se trouve dans l’homme parce qu’en vous il n’y a pour l’instant qu’une âme animale, une force animale qui vous anime. Il n’y a pas« d’endroit » en vous, de ressenti (d’organe sensoriel, de capteur) qui vous permettrait de ressentir une âme.

Vous voulez me dire que l’âme est liée au corps d’une certaine manière, qu’elle se trouve justement dans la région du troisième œil. Vous prenez l’activité cérébrale pour le fonctionnement de l’âme parce que vous ne comprenez pas ce qu’est l’âme. Vous n’en avez pas encore (l’âme est le désir de se délecter de son intention «orientée vers le Créateur» dans lequel se ressent le Créateur).

On peut tout changer dans le corps animal et tout remplacer, cela n’a aucun impact sur la spiritualité. La spiritualité, c’est être en communication avec le Créateur, elle ne se situe pas dans la chair de notre corps. Faites l’expérience d’une greffe de la région du troisième œil entre des personnes… Et bientôt vous allez affirmer qu’il faut manger le foie non pas d’un ennemi mais d’un cabaliste, ou son troisième œil, ce qui permettrait de recevoir son âme.

Rav, vous allez rire, mais j’ai lu qu’en Orient, quand un saint est mourant, un élève vient le voir pour lui demander de manger un morceau de son corps après sa mort physique.

Bientôt vous allez dire qu’il faut manger le foie non pas d’un ennemi mais des cabalistes parce que, ce faisant, on reçoit leur âme. Je vais commencer à avoir peur de vous ! Je suis content de pouvoir parler de ce sujet pour nos lecteurs. Vous avez vous-même répondu à la question, à quel niveau se trouvent en fait les croyances de l’Orient si réputées et sublimes… la foi en ce que le matériel est dépositaire du spirituel. Cela est dû à l’absence totale de ressenti des catégories authentiquement spirituelles. L’humanité, après une existence animale, s’éveille à toutes sortes de régimes, de parapsychologie, d’enseignements orientaux de chamanisme, de fétichisme, pour prendre conscience, en passant par cette expérience, de ce leurre et en venir à la Cabale.

 

L’âme – un embryon, un point dans le cœur

Le désir créé par le Créateur de se délecter de Lui (ou de la lumière) est désigné par le terme «âme». Ce désir est créé au commencement, il est immuable, il est à l’état de perfection, en union totale avec le Créateur.

Pour que l’âme parvienne d’elle-même à cet état et soit semblable au Créateur, devienne ainsi à Son image, le Créateur l’éloigne de Lui en lui conférant des attributs à l’opposé des Siens. En fin de compte, l’âme cesse de ressentir le Créateur, l’éternité, la perfection. Elle se vêt d’un corps matériel, égoïste et, au moyen de ce corps, elle ressent ce que nous appelons «notre monde».

Pour qu’à nouveau, elle ressente son état initial de perfection, l’âme est obligée elle-même de développer en elle, en quelque sorte de faire naître, de créer des attributs semblables à ceux du Créateur.

A son état initial de perfection, l’âme est «en terme de volume» égale à la lumière qui descend du Créateur, elle en est emplie. A mesure toutefois que l’âme s’éloigne du Créateur, ses désirs diminuent et, à l’état le plus éloigné du Créateur, il reste de l’âme un point (en termes de dimensions et d’intensité). L’homme, d’une manière générale, ne ressent même pas ce point mais le désir égoïste de son corps animal. Ce point peut se mettre à «s’exprimer» en chacun. L’âme primordiale est divisée en 600 000 fragments, chacun d’entre eux se développe du petit point jusqu’au grand fragment altruiste (620 fois plus), progressivement, dans les 6 000 réparations consécutives appelées «années» ou «degrés».

Au commencement de sa manifestation en l’homme, l’âme est comme un point dans le cœur, au centre de tous les désirs, dans le «Moi» de l’homme. L’âme existe en chacun dans notre monde.

 

L’âme universelle

L’âme universelle, désignée par le terme «Adam», s’est fragmentée en 600 000 parties à la suite du péché originel. De plus, il s’est produit une division de cette âme universelle en une partie altruiste, «Israël», et une partie égoïste, les «Nations». Au commencement, ce sont les parties altruistes qui procèdent à leur réparation, celles désignées par le terme «Israël». Comme c’est actuellement qu’elles doivent se réparer, leur égoïsme se développe dans sa véritable ampleur. C’est pourquoi Israël semble bien plus égoïste que les Nations bien que lorsque l’égoïsme des Nations se développera pour leur réparation, il se révélera bien plus fort que celui d’Israël. D’une manière ou d’une autre, tout ce qui se produit dans le monde est lié à la réparation des 600 000 âmes et de leurs fragments. Tout l’univers n’est constitué que de cela. Nous ne sommes pas en mesure de juger des événements qui arrivent à chacun de nous sans prendre en considération le lien de toutes les âmes dans l’âme universelle. Comme toutes les âmes sont liées, nous ne pouvons pas réparer notre âme sans réparer les autres âmes. Cela ne permet pas de voir ce qui arrive aux âmes, d’autant plus aux âmes incarnées dans les corps de ceux qui dominent le monde et dont il est dit que leur cœur (c’est-à-dire leur destin) se trouve entièrement entre les mains du Créateur (lev sarim i melakhim be yad haShem)… Mais, d’une manière générale, ce qui m’intéresse le plus c’est le devenir de mon âme.

 

Migration des âmes et progression des générations

Les âmes descendent dans ce monde dans un ordre particulier, par cycles, s’incarnant à chaque fois dans de nouveaux corps physiques. Les corps sont plus ou moins les mêmes, mais la nature des âmes qui descendent est différente, c’est ce que nous désignons par l’expression «progression des générations».

Physiquement chaque génération ressemble à la précédente, elle est cependant différente en ceci que les âmes qui la composent sont chargées de l’expérience acquise dans leurs vies précédentes, et qu’elles arrivent dans ce monde avec une force renouvelée durant leur séjour dans «l’En-Haut».

C’est la raison pour laquelle chaque génération se caractérise par un certain ensemble de désirs et poursuit des buts qui diffèrent de ceux de la génération précédente. Ceci induit une évolution qui est particulière à chaque génération. Les âmes de chaque génération descendent avec un nouveau potentiel de désirs, et ce sont précisément ces désirs qui dictent l’évolution des sciences, de la culture, des arts, des relations au cours de telle ou telle époque.

Tout est déterminé dans l’En-Haut avant même que les âmes descendent dans ce monde et évoluent dans le contexte de la génération. Les qualités des âmes qui descendent permettent de prévoir les événements dont fera l’objet la génération jusque dans le moindre détail car les âmes sont dépositaires de l’ensemble des informations y ayant trait. Si une génération n’éprouve pas le désir d’accéder à la vraie connaissance et demeure insensible à la perception du Créateur, elle accomplit néanmoins sa tâche par les souffrances qu’elle endure. La relation de cette génération vis à vis de l’égoïsme – à l’origine des souffrances ressenties – se construit ainsi, c’est aussi une façon de progresser vers la vraie connaissance, même si le processus reste du domaine de l’inconscient.

Les souffrances supportées de génération en génération finissent par faire prendre conscience à l’être humain que de l’En-Haut n’émane que le bien absolu mais que du fait que celui-ci est perçu à travers le prisme de désirs égoïstes, ce bien absolu est ressenti comme un mal absolu. L’accès à la vraie connaissance se fait au fil de la progression des générations.

Tout au long de la longue histoire de notre présence dans ce monde, les âmes qui sont descendues et continuent de descendre sont de natures différentes, elles ont donc besoin de directives qui leur sont appropriées, qui conviennent aux caractéristiques de leur époque. C’est la raison pour laquelle il y a, à chaque génération, des personnes qui nous guident dans notre progression spirituelle, qui écrivent des ouvrages et mettent en place des groupes d’étude pour transmettre le procédé le plus approprié à cette génération pour accéder à la vraie connaissance.

Dans son «Introduction au Livre du Zohar», le Baal HaSoulam écrit que pendant six millénaires les âmes descendues dans ce monde sont devenues de moins en moins pures, de moins en moins délicates.

Chaque génération a besoin d’une réparation particulière. Au cours des deux premiers millénaires, les âmes étaient si pures que la simple existence dans ce monde était suffisante pour leur progression, aucune aide ne leur était nécessaire pour s’élever spirituellement. C’était une époque d’acquisition d’expérience et de persévérance dans ce monde, vivre était suffisant pour procéder à sa réparation. Les souffrances endurées par les âmes les incitaient à tout faire pour y mettre fin, le désir de se délivrer des souffrances étant la force motrice de la progression de l’humanité.

Au cours des deux millénaires suivants, le don de la Torah révélée et l’observation des commandements étaient suffisants. Les commandements étaient acceptés comme de simples actes ayant un rapport avec ce monde, sans qu’un lien soit établi entre eux et la progression des âmes. L’observation des commandements permettait de se purifier et de progresser sur le chemin de la réparation. Toutefois l’accomplissement des commandements ne constituait pas l’intégralité de la tâche à accomplir par les âmes. Le nombre des âmes n’étant pas infini, ce sont les mêmes âmes qui descendent pour poursuivre leur progression vers la réparation. Quand nous décrivons les âmes qui descendent en évoquant leur degré de pureté plus ou moins prononcé, il s’agit d’attributs proportionnels au besoin de ces âmes de se réparer. Les âmes qui nécessitent une réparation importante sont qualifiées de «plus ou moins raffinées».

La deuxième époque s’est poursuivie jusqu’au XVIème siècle, époque où a vécu le ARI qui a annoncé qu’à partir de sa génération, les femmes, les hommes, les enfants, les adultes, tout être dans ce monde pouvaient et devaient entreprendre l’étude de la Cabale. Les temps étaient venus pour la progression des générations au cours desquelles les âmes descendant dans ce monde seraient capables d’accéder à la vraie connaissance et d’achever leur réparation au moyen du procédé spécifique rédigé par le ARI. Chaque âme pouvait ainsi parvenir désormais à ce qui était exigé d’elle, à répondre à la raison de sa migration ans ce monde.

L’accès à la vraie connaissance était désormais rendu possible à l’ensemble de l’humanité grâce à ce procédé d’étude. Cet accès sera définitif quand l’humanité entière comprendra les lois de la création du monde, ce qui aura pour corollaire la fin de toute souffrance.

Si nous comprenions véritablement la façon dont nous sommes impliqués dans la réalité et l’impact de celle-ci sur nous, nous cesserions de nuire, nous ne laisserions pas échapper la possibilité d’agir avec rectitude, nous concentrerions nos actes sur les choses vraies. L’harmonie entre nous et le monde de vérité se dévoilant serait alors totale.

En attendant toutefois, nous causons du tort, et ce n’est qu’ultérieurement que nous nous rendons compte que nous avons nui. Impossible d’y échapper, c’est la raison pour laquelle l’humanité se trouve de plus en plus en prise aux difficultés et aux problèmes. L’idéal serait de comprendre que la connaissance des mondes spirituels dont nous sommes une partie peut être la solution. En prendre conscience en profondeur peut nous ouvrir des perspectives, nous faire agir en toute conscience, en ayant à l’esprit la finalité de notre existence, l’unité de l’humanité.

C’est l’âme et non le corps qui est désignée par le terme «homme». Le corps peut changer. Aujourd’hui il est possible de transplanter des organes et on pourrait s’imaginer un homme à qui on aurait peu à peu transplanté tous les organes. Que resterait-il? La partie spirituelle portant le nom d’homme. Le corps n’est utile que parce qu’il permet à l’âme incluse en lui de travailler. En descendant dans ce monde, les âmes emmagasinent de l’expérience en éprouvant des souffrances, c’est ce qui est désigné par l’expression «le chemin de souffrances». Ce chemin sert à la progression des âmes. Au cours de la migration suivante, l’aspiration inconsciente des âmes les incite à s’élever encore davantage spirituellement.

L’âme a un empressement de plus en plus vif à avoir des réponses à ses questions sur la réalité dans laquelle elle vit, sur son origine, sur le sens de son existence, de sa présence dans ce monde, sur sa nature et sa finalité. Le niveau de progression étant plus ou moins avancé, chez certaines âmes l’aspiration à la vraie connaissance est si forte qu’elles ne peuvent se contenter des limites de ce monde. Si les outils, les ouvrages adéquats leurs sont donnés, elles accèdent à la connaissance des mondes spirituels, ce sont les âmes des cabalistes.

L’univers est organisé ainsi: les âmes descendent dans des enveloppes corporelles, prennent conscience que leur égoïsme est un mal et procèdent à sa réparation. Quand elles s’incarnent dans un corps, les âmes progressent de 620 degrés par rapport au niveau où elles étaient avant de descendre.

Toutes les âmes proviennent d’une seule et même âme désignée par les termes «l’âme du premier homme». Il s’agit d’un concept, d’une réalité spirituelle, et non d’une référence faite à Adam. L’âme du premier homme comprend plusieurs éléments, plusieurs désirs, plus ou moins égoïstes. Viennent tout d’abord dans notre monde les éléments les fins, les plus denses ensuite, c’est ce qui détermine la différence entre les besoins en réparation. Pour les âmes des premières générations, le fait même d’exister dans un corps physique était suffisant. Au stade suivant, l’observation des commandements fut nécessaire.

Actuellement, c’est l’étude de la sagesse intrinsèque de la Torah qui est nécessaire pour procéder à une authentique réparation de l’essence profonde de nos désirs.

La réparation du monde et de l’homme commence par les éléments les plus ténus pour évoluer vers les plus en plus denses. La réparation des désirs ténus étant accomplie, s’opère celle des désirs forts présentant plus de difficultés.

Les âmes n’ont qu’un seul désir: retourner à leur racine alors qu’elles sont incarnées dans des corps physiques. Par contre, les corps physiques, autrement dit le désir de recevoir, tirent les âmes vers ce monde. L’homme, quant à lui, a consciemment le désir de s’élever spirituellement comme l’âme. L’important effort fait pour maîtriser ce processus est ce qui offre à l’homme la possibilité de s’élever de 620 degrés par rapport au niveau où il se situait avant sa naissance. Une âme qui n’a pas achevé sa tâche revient «avec plus de bonheur» dans ce monde, avec pour mission de procéder à une réparation plus importante.

C’est au sommet de ses expériences et de ses souffrances que l’âme progresse le mieux, qu’elle évolue avec «plus de bonheur». Dans un corps physique, elle est dotée du désir implacable et égoïste de recevoir pour elle-même. Ce désir s’accroît jusqu’à finir par devenir un besoin impérieux de faire sienne toute réalité.

On pourrait supposer que réprimer ses désirs et ses passions pour se limiter au strict minimum de nourriture permettra dans l’incarnation suivante de revenir avec «plus de bonheur». C’est toutefois le contraire qui se produit car au cours de l’incarnation suivante nous serons implacables, exigeants, agressifs, et le désir de trouver une voie pour découvrir notre véritable nature nous talonnera, ce qui nous rapprochera du but final.

C’est la volonté divine que nous éprouvions le désir de progresser spirituellement, que nous parvenions à la plénitude, et ceci n’est possible que si nos désirs sont forts.

Seul un désir fort dont nous avons fait la réparation donne à l’homme la possibilité de progresser spirituellement et de devenir véritablement fort et actif. Le potentiel de réparation de l’homme est d’autant plus restreint que ses désirs sont faibles.

Un désir est qualifié de «réparé» uniquement quand sa force motrice est régie par la capacité de donner avec désintéressement. Cette capacité n’existe pas spontanément en nous, elle s’acquiert par l’étude appropriée de la Cabale.

Les âmes sont constituées en une sorte de pyramide dont le principe est l’accroissement du désir de recevoir: à la base de cette pyramide, il y a beaucoup d’âmes possédant de faibles désirs terrestres, recherchant le confort tout comme les animaux, autrement dit la nourriture, le sommeil, le sexe. Le niveau suivant comprend moins d’âmes, ce sont celles qui aspirent à acquérir des richesses. Il s’agit des personnes qui passent leur vie à amasser de l’argent et à se sacrifier pour devenir riches. Le niveau suivant correspond aux âmes qui feront tout pour commander les autres, pour gouverner et accéder à des positions de pouvoir. Ensuite, un nombre encore moindre d’âmes est doté d’un très grand désir de connaissances, ce sont les chercheurs, les scientifiques qui consacrent leur vie à une tâche scientifique et qui n’ont aucun intérêt pour quoi que ce soit d’autre, si ce n’est la découverte. Ils sont encore moins nombreux que les précédents.

Le désir le plus puissant, que seul un très infime nombre d’êtres éprouvent, correspond à l’aspiration à connaître les mondes spirituels. Tout est organisé selon cette pyramide.

L’homme est structuré intérieurement selon le même principe que cette pyramide qu’il doit inverser de façon à amener la partie la plus lourde au niveau du désir le plus pur, le désir infini de vérité. Il ne peut y parvenir que par l’étude en limitant ses soucis matériels à ceux strictement nécessaires et en dédiant toute son énergie, tous ses efforts à sa progression spirituelle.

Si la personne souhaite véritablement accroître ses aspirations pour la spiritualité, la lumière environnante voilée jusqu’alors commence à se refléter en elle et fait croître avec encore plus de force son désir de progresser spirituellement.

L’évolution majeure qui est apparue dans les âmes qui descendent à notre époque réside en ceci qu’elles éprouvent de plus en plus le désir de s’élever spirituellement, elles veulent quelque chose au-delà des limites de ce monde, cette aspiration est présente chez un grand nombre de personnes. Parfois ce «désir de s’élever spirituellement» trouve sa réalisation dans toutes sortes d’orientations relevant parfois du domaine de la magie, mais la recherche de l’authentique réalité existe. Si le désir de la génération actuelle continue à grandir, le système d’enseignement de la Cabale évoluera pour s’adapter à la nature des âmes.

Depuis les quinze dernières années, il se produit une nette progression des âmes, des personnes, leur désir est plus fort, plus authentique, il est orienté vers la recherche de la vraie connaissance à l’exclusion de tout autre chose.

Il est difficile à l’heure actuelle d’étudier au moyen des procédés employés dans le passé. L’homme ne se contente plus d’interprétations de ce qui «est écrit», il veut connaître sa nature, il veut des explications directes, sans ambages, il se concentre sur la connaissance de lui-même. Il est par conséquent tout à fait possible qu’un nouveau procédé plus adapté d’enseignement de la Cabale soit rapidement révélé.

 

Mort spirituelle et physique?

Qu’est-ce que la mort spirituelle? Quelles en sont les raisons? Est-ce un processus irrémédiable ou un état temporaire? Comment l’éviter? Par mort spirituelle sous-entend-on la non obtention par l’homme d’une âme provenant des mondes spirituels ou la mort de l’âme déjà présente en l’homme? L’âme étant un fragment du Créateur, n’est-elle pourtant pas éternelle?

Le temps n’est pas sans limites, il n’existe pas! L’univers est éternel.

Le Créateur est le désir de délecter la création.

La création, l’âme, est le désir de se délecter du Créateur, du ressenti du Créateur, de la lumière.

La vie est la pénétration de la lumière, du ressenti divin dans l’âme.

La mort est le départ de la lumière, du ressenti du Créateur, hors de l’âme (du fait de la disparition de l’intention «orientée vers le Créateur»).

Le keli pur, l’écran, le keli spirituel, le keliréparé, est le désir de se délecter dans une intention «orientée vers le Créateur» (le récipient de l’âme, apte à ressentir le Créateur).

La Cabale autrement dit «recevoir», c’est la science expliquant comment recevoir progressivement une pleine âme, autrement dit atteindre à l’union totale avec le Créateur.

Notre monde est le degré en dessous de la mort spirituelle, en dessous du ressenti du Créateur. Il se situe sous le côté gauche, sous les mondes impurs de ABY »A.

La naissance de l’âme, l’acquisition de la vie, est le transfert du ressenti de notre monde dans les mondes spirituels, vers le ressenti du Créateur.

Les guilgoulim réincarnations, les cycles vie- mort, sont les entrées-sorties de la lumière dans le récipient de l’âme qui ont lieu sans cesse au cours de la réparation dans les mondes de BY »A.

 

Spiritualité et Cabale

L’homme ne pourrait faire le moindre mouvement s’il ne devait en tirer quelque avantage. Il puise l’énergie intérieure qui met son corps et son intellect en mouvement dans l’intérêt immédiat ou futur qu’il perçoit dans telle ou telle de ses actions.

Si l’attrait du profit résultant d’une action disparaît, l’homme met aussitôt fin à celle-ci. L’homme ne peut pas exister sans la perspective d’avoir quelque chose à gagner. La raison en est que nous sommes faits de matière, autrement dit du désir d’éprouver du plaisir, et c’est ce qui nous incite à faire des efforts.

La Cabale nous parle du principe de la création, de la manière de recevoir avec plaisir. Le Créateur a créé l’homme et lui a transmis des instructions pour vivre, et pour nous, vivre signifie éprouver du plaisir.

La Cabale expose les instructions transmises à l’homme pour qu’il vive, elle lui enseigne comment recevoir avec plaisir selon un processus précis, le Créateur souhaitant amener l’homme à la délectation parfaite, sans limites.

Ces instructions permettent à l’homme de vivre en éprouvant du plaisir et non en ressentant des souffrances.

Les souffrances sont le résultat d’une sensation vive d’absence de plaisir. Elles n’existent que pour inciter l’homme à réfléchir sur leur raison et pour trouver le chemin vers le plaisir authentique. Ce chemin, l’humanité est à sa recherche en permanence, depuis des siècles.

La capacité de l’homme à rechercher le plaisir est infiniment petite dans notre monde. Pour appréhender le monde spirituel, l’homme doit faire croître son désir de recevoir, et non le fuir, le faire croître jusqu’à désirer avaler tout, tous les mondes, y compris notre monde.

Ce processus doit être mené correctement, l’homme a été créé dans ce but. Vivre en ermite, fuir la vie n’est pas ce que préconise la Cabale qui, au contraire, invite l’homme à avoir une famille, à travailler et à vivre pleinement sa vie. L’ensemble du monde a été créé pour amener l’homme à procéder correctement à sa réparation.

Apprendre à recevoir, apprendre à utiliser correctement les désirs donnés à l’homme de façon à ne pas les limiter, ne pas s’imposer de refus, ne pas s’éloigner de la vie, c’est ce que notamment enseigne la Cabale.

La Cabale n’est pas compatible avec la coercition sous quelque forme que ce soit, la coercition est exclue de la spiritualité. Au début de son étude, l’homme n’a pas encore le sentiment du spirituel, c’est pourquoi, au stade initial, l’enseignement est basé sur l’intellect: en utilisant son intellect, l’homme développe les capacités de perception de son cœur.

A mesure que le point dans le cœur se développe, nous percevons ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas et, nous sommes naturellement attirés par les décisions et les actions justes.

En progressant sur son chemin spirituel, l’homme prend ses distances par rapport à certaines choses qui ne présentent plus d’attrait pour lui. C’est le même processus qui fait que les jeux d’enfants n’intéressent plus les adultes.

La connaissance des mondes spirituels s’acquiert au moyen de:

L’étude d’ouvrages de cabalistes authentiques. Tous les livres de la Torah sont des livres de Cabale écrits par des cabalistes l’un pour l’autre, pour échanger leurs idées et s’entraider. La personne qui a déjà avancé sur le chemin spirituel a conscience combien ces ouvrages sont une aide précieuse pour poursuivre sa progression, ce sont des sortes de guides sur un pays étranger. A l’aide de ces ouvrages, l’homme apprend à connaître le pays et à évoluer dans un contexte nouveau pour lui.

Nous avons besoin de livres appropriés à nos âmes, c’est à dire de livres écrits par des cabalistes de notre génération ou tout au moins, de la génération précédente, car les âmes qui descendent dans ce monde diffèrent selon la génération, ce qui implique la nécessité d’enseigner au moyen de méthodes adaptées.

La structure d’un groupe d’étude adéquate au sein de laquelle il est possible d’étudier les ouvrages de Cabale sous la direction d’un maître. Le groupe transmet de la force. L’aspiration à l’élévation spirituelle est extrêmement faible en chacun de nous, elle peut être développée en utilisant le désir collectif. Quelques étudiants dotés chacun d’une faible aspiration stimulent une lumière environnante d’une grande force.

Les cabalistes ont toujours étudié en groupe. Le groupe est une condition indispensable pour progresser. La direction d’un maître qui lui-même a acquis ses connaissances d’après des ouvrages authentiques, auprès d’un cabaliste. Se réunir en groupe ne signifie pas que la présence d’un maître n’est pas nécessaire, c’est sous sa direction que se fait l’étude.

Ce sont les livres et le maître qui aident l’étudiant à progresser dans la bonne direction. L’élève travaille sur lui-même, sur son propre moi sans que personne d’autre ne connaisse sa place dans le groupe, ni son niveau spirituel. Les livres, le groupe, le maître sont tout simplement une aide qui permet à l’étudiant d’accroître son aspiration à s’élever spirituellement au lieu de suivre d’autres désirs ou des objectifs vains.

Le cabaliste entreprend son chemin dans l’ascension spirituelle très progressivement. Plus ses aspirations grandissent, plus il reçoit de lumière. Plus son désir de progresser augmente, plus sa compréhension des mondes spirituels se fait vive. En fait, son récipient spirituel – son âme – grandit pour se remplir totalement de lumière. C’est ce qui est désigné par les termes «achèvement de la réparation» (gmar tikoun). C’est à ce moment que l’homme atteint le degré de spiritualité le plus élevé, la racine de son âme, l’origine de sa naissance dans le Créateur. Ce niveau est celui à atteindre par l’homme durant sa vie, dans ce monde, dans son corps.

 

 

Le libre-arbitre

 » La notion de liberté conditionne notre vie entière. A l’exemple des animaux qui développent généralemment des maladies, ou meurent en captivité, la nature est en désaccord avec tout type de soumission. Ce n’est pas par hasard si pendant des siècles, l’humanité a été plonggée dans des bains de sang et des conflits pour obtenir une certaine liberté. Même ainsi, nous n’avons qu’une vague idée de ce que représente la liberté et l’indépendance.

Nous supposons que chacun ressent un besoin intérieur de liberté et d’indépendance, et cela est à notre entière disposition. Cependant si nous regardons attentivement nos comportements, nous découvrirons que nous agissons sous l’effet d’une force compulsive et que nous ne disposons pas de libre-arbitre.  »

( Extrait de Concept fondamentaux de la Kabbale par le rav Michaël Laitman

 

 

La Liberté

Par le Rav Yéhouda Ashalg, dit le Baal Hasoulam

«Les tables gravées
Ne prononce pas «gravées» (Haroute) mais «liberté» (Héroute)
On nous enseigne que nous avons été libérés de l’ange de la mort»
(Midrash Chémote Raba, 41)

 
Cet article mérite un éclaircissement car en quoi le don de la Torah libère l’homme de la mort? De plus, une fois qu’ils ont atteint, grâce au don de la Torah, un corps éternel qui ne peut donc pas  mourir comment l’ont ils perdu de nouveau, est ce que ce qui est éternel peut disparaître?

Le libre arbitre

Pour comprendre l’expression ci-dessus «libéré de l’ange de la mort», il faut commencer par comprendre ce que l’on entend par le mot liberté dans sa conception actuelle telle que le conçoit l’humanité.

D’un point de vue général, nous considérons la liberté comme une loi naturelle qui s’applique à toute vie et nous voyons que les animaux qui sont sous notre coupe meurent quand nous leur ôtons la liberté. C’est un témoignage fiable en ce que la providence n’accepte pas la mise en esclavage d’une quelconque créature. Et ce n’est pas en vain que l’humanité a combattu ces dernières décennie pour atteindre une relative liberté individuelle.

Mais cependant cette expression appelée «liberté» est très floue. Et si nous l’approfondissons un peu il n’en restera presque plus rien. Parce qu’avant de demander la liberté individuelle, c’est à vous de supposer, que chaque individu, en lui, possède le même attribut appelé «liberté», c’est-à-dire qu’il peut agir selon son libre choix.

Le plaisir et la souffrance

Cependant, lorsque nous observons le comportement d’un individu nous trouvons que ces agissements lui sont imposés et qu’il est obligé d’agir ainsi sans aucune possibilité de choisir. Il ressemble en cela à un civet qui mijote à feu doux et qui n’a pas d’autre choix que d’être cuisiné. La providence a attaché la vie à deux chaînes: le plaisir et la souffrance. Toutes les créatures vivantes n’ont aucune liberté de choix entre le plaisir et la souffrance et le seul avantage que l’homme possède sur les animaux est de pouvoir faire des projets à long terme. C’est-à-dire, accepter sur le moment une certaine dose de souffrance dans l’espoir de futurs bénéfices ou de plaisirs après un certain laps de temps.

Mais ce n’est là, en vérité, qu’un simple calcul de marchands, estimant que le bénéfice ou le plaisir futur sera plus grand que la souffrance qu’ils endurent sur le moment. Ici, il est uniquement question de déduction. Ils déduisent les tracas et les souffrances du plaisir escompté et il lui reste un certain excédent.

C’est ainsi qu’apparaît uniquement le plaisir. Et il arrive parfois que quelqu’un soit tourmenté, car il n’a pas trouvé dans le plaisir le surplus qu’il attendait surtout au regard des souffrances qu’il avait endurées et se trouve donc en manque. Tout se passe comme dans les affaires.

Il n’y a, en fin de compte, dans tout cela aucune différence entre l’homme et l’animal, et dans ce cas là,  il n’existe aucun libre choix mis à part une force d’attraction qui l’attire vers les plaisirs occasionnels et qui rejette les situations désagréables. Et par le moyen de ces deux forces la providence le conduit aux endroits où elle le désire sans lui demander son avis.

Même le choix du type de plaisir ou d’un bénéfice n’appartient en aucun cas au libre choix de l’individu, mais dépend des désirs des autres. Par exemple, je m’assois, je m’habille, je parle, je mange. Tout ceci non pas parce que je veux m’asseoir ainsi, m’habiller de cette façon, parler comme cela et manger comme ceci mais parce que les autres veulent que je  m’asseye ainsi, que je m’habille, je parle et je mange de cette façon. Tout cela est en fonction des désirs et goûts de la société et non de ma propre volonté.

Plus encore, dans la plupart des cas, je fais toutes ces choses à l’encontre de ma volonté. Parce qu’il me serait beaucoup plus agréable de me comporter simplement sans aucun joug. Mais je suis  enchaîné aux plaisirs, goûts et aux habitudes des autres, qui forment la société. Dites moi donc où est ma liberté de choisir si d’autre part, nous supposons que je ne dispose pas de libre choix, et que nous sommes alors que des machines qui agissent et qui créent sous la férule de forces extérieures, m’obligeant à agir ainsi. Cela veut dire que chacun est incarcéré dans la prison de la providence, et qui par ses deux composantes : le plaisir et la souffrance, nous attire et nous pousse selon sa volonté vers les endroits voulus par elle.

Il s’avère que l’égoïsme ne semblerait pas exister dans ce monde puisque personne n’est libre et ne peut s’assumer seul. Je ne suis pas responsable de mes actes et je ne suis pas celui qui agit car malgré le fait de le vouloir, mon comportement m’est imposé. Par conséquent, récompense et punition deviennent caduques.

Et ce n’est pas seulement étrange pour les religieux qui croient en Sa providence, et qui ont confiance en Lui, sachant que chacun de Ses actes est dirigé vers le bien mais cela  est encore plus étrange pour ceux qui croient en la nature, car selon ce qui a été dit, nous sommes tous liés au sein d’une nature aveugle, sans conscience et sans responsabilité. Et nous qui sommes les élus, unis en esprit et par la connaissance, nous sommes les jouets entre les mains de cette nature aveugle qui nous égare. Et Dieu sait où?

La loi de causalité

Cela vaut la peine de s’attarder sur une chose aussi importante, à savoir, de regarder comment nous vivons dans ce monde face à «l’égoïsme», et où chacun d’entre nous se considère comme une personne unique agissant par elle-même, indépendante des forces étrangères extérieures, et de quelle manière cet état égoïste nous est  révélé?

La vérité est qu’il existe un lien global entre tous les détails de la réalité, qui sont sous l’égide de la loi de causalité, alliant cause et effet. Et chacun de ces détails reflète le Tout en lui même. Cela signifie que  toute créature en ce monde, partant des quatre types, minéral, végétal, animal et parlant, est sous les auspices de la loi de causalité conjuguant cause et effet.

Et de plus, chaque forme particulière qui dépend d’un comportement particulier et qu’une créature possède lors de son séjour en ce monde est influencée par des causes anciennes et l’obligent à accepter ce changement particulier d’attitude, et non pas un autre. Et ceci est  évident pour tous ceux qui étudient l’organisation de la nature d’un point de vue purement scientifique, sans parti pris aucun. C’est ainsi que nous devons l’analyser pour nous permettre de l’examiner dans tout son ensemble.

Quatre facteurs

Gardez à l’esprit que toute apparition survenant en ce monde, ne vient pas «ex- nihilo» mais de «ce qui existe», signifiant que toute entité présente en ce monde s’est débarrassée d’une forme ancienne pour se revêtir de sa forme actuelle.

Pour cela il convient de comprendre, que toute apparition dans ce monde est composée des quatre facteurs et que ce sont d’eux ensemble qu’est sorti et a été fixée cette apparition et ils sont appelés :

Amatsa : le programmeLa relation de cause à effet, qui est en rapport avec l’attribut même du programme qui lui ne change pasLes causes à effets internes, qui changent au contact de forces étrangèresLes causes à effets de forces étrangères, qui agissent sur le programme de l’extérieurNous allons les étudier un à un:

Le premier facteur: le programme, la matière première

Le programme, c’est la matière première de cette apparition. Parce «qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil», tout événement qui apparaît en ce monde ne vient pas «ex – nihilo» mais de «ce qui existe». C’est une entité qui s’est défaite de sa forme antérieure et en a prise une autre, différente de la précédente. C’est cette entité que nous définissons comme le «programme». En elle est fixée la future force qui se révélera après la formation. C’est pourquoi le programme est considéré comme la cause première de l’apparition.

Le second facteur: la cause à effet en elle-même

C’est une relation de cause à effet en rapport avec le propre attribut du programme qui lui ne change pas. Prenez l’exemple de l’épi de blé qui en se décomposant dans la terre va faire pousser de nombreux épis. Ainsi, l’état de décomposition est considéré ici comme  «le programme», c’est-à-dire que l’essence du blé s’est dépouillée de sa forme précédente, c’est-à-dire, la forme qui était celle du blé, et a endossé la forme du blé décomposé, qui est la semence appelée «programme», débarrassée à présent de toute forme. Désormais, après s’être décomposée dans la terre, elle est digne de recevoir une autre forme, la forme de nombreux épis de blé, destinés à sortir et à croître de ce programme qui est la graine.

Tout le monde sait que ce programme (Matsa) n’est pas destiné à donner de l’orge ou de l’avoine et qu’il ne peut être comparé uniquement à la forme qu’il revêtit précédemment, à savoir un seul épi de blé. Et bien que, dans une certaine mesure, il change en quantité et en qualité – nous avons maintenant dix ou vingt épis, alors que sa forme précédente était composée d’un seul épi, et également par le goût et l’apparence l’essence même du blé reste inchangée. En fait, nous voyons une relation de cause à effet, assignée à l’attribut même du programme, qui ne change jamais. Il ne sortira pas de l’orge d’un plant de blé comme nous l’avons montré. Telle est la base du second facteur.

Le troisième facteur : la cause et l’effet interne

C’est la relation de «cause à effet» interne du programme (Matsa) qui change au contact de forces étrangères se trouvant dans son entourage. C’est-à-dire, que d’un épi de blé se décomposant dans le sol croissent de nombreux épis de blé qui sont parfois plus épais et de meilleure qualité que les épis dont étaient issues les graines.

Il y a par conséquent ici obligatoirement des facteurs supplémentaires qui ont collaboré avec la force cachée de l’environnement, c’est-à-dire avec le «programme=Matsa». Et grâce à cela, des améliorations en qualité et en quantité ont pu être apportées à la forme précédente du blé. Ces facteurs sont les minéraux et les matériaux  dans le sol, la pluie et le soleil. Ces intervenants agissent en affectant leurs forces à la force même du programme, et qui par la relation de cause à effet ont amélioré tant en qualité qu’en quantité cette production.

Et il convient de comprendre que ce troisième facteur prend part au processus interne du programme, car la force cachée du programme les contrôle et qu’en fin de compte ces changements sont propres au blé et non pas à une autre plante. C’est pourquoi, nous les définissons comme des facteurs internes. Ils se distinguent sous tous rapports du second facteur qui ne change en aucune façon, alors que le troisième facteur change à la fois en quantité et en qualité.

Quatrième facteur : cause et effet d’éléments étrangers

C’est la relation de «cause à effet» d’éléments étrangers, qui agissent sur le programme de l’extérieur. Ce qui veut dire qu’il n’ont pas un lien direct avec le blé, comme ce fut le cas des minéraux, de la pluie et du soleil, mais ce sont des facteurs qui lui sont étrangers, telles des plantes voisines ou  les éléments extérieurs comme la grêle, le vent, etc.

Nous voyons que ces quatre facteurs se combinent dans le blé tout au long de sa croissance. Chaque situation particulière que le blé vit au court de cette période, est conditionnée par ces quatre facteurs. La quantité et la qualité de chaque situation sont déterminées par eux et comme nous l’avons décrit pour le blé, cette loi s’applique pour toute apparition en ce  monde et même aux pensées et aux idées.

Par exemple, si nous dessinons une situation quelconque chez une certaine personne, pratiquante ou laïque, ultra orthodoxe ou laïque extrémiste ou dans un état intermédiaire nous comprendrons que cette même situation existe et a été mise dans l’homme par ces quatre facteurs.

Les acquis héréditaires

Le premier facteur est le programme, qui est sa matière première substance, car l’homme provient d’un précédent à savoir de l’esprit de ses géniteurs. C’est pourquoi, il s’avère que dans une certaine mesure, c’est comme copier un livre c’est-à-dire que presque tout ce qui était digne d’intérêt et acceptable pour nos aïeux a été recopié.

Mais la différence est que nous avons affaire à une forme abstraite. Cela ressemble  au grain de blé qui n’est pas considéré comme une graine tant qu’il ne s’est pas décomposé et débarrassé de sa forme précédente. Il en est de même pour la goutte de sperme qui donne naissance à l’homme: il n’y a rien en elle qui s’apparente aux formes de ses aïeux ce sont uniquement des forces abstraites.

Car les mêmes idées qui étaient chez ses pères des concepts, vain en lui, se sont transformées chez lui en de simples penchants appelés instincts et habitudes, qui le font agir sans qu’il ne sache pourquoi. Elles sont en effet des forces abstraites, héritées de nos pères, de façon à ce que ce ne soit que des biens matériels qui nous sont transmis en héritage.

De là, se dévoilent et apparaissent toutes sortes de tendances qui existent chez les gens. Par exemple: un penchant à croire ou un penchant à la critique, une tendance à se contenter de la vie matérielle ou bien à n’être passionné que par les idées, méprisant une vie sans intérêt, avare, généreux, consentant, effronté ou timide.

Tous ces penchants que nous voyons chez les gens n’ont pas été acquis par eux-mêmes mais font partie de l’héritage que leur a légué leurs aïeux. Nous savons que dans le cerveau humain existe un endroit particulier dans lequel résident ces héritages et qui s’appelle le bulbe rachidien «le cerveau allongé» ou le subconscient, où l’on trouve toutes les tendances.

Du fait que les idées de nos aïeux, fruits de leurs expériences sont devenues pour  nous de simples tendances, elles sont considérées comme la semence qui s’est débarrassée de sa forme précédente et possédant dans son dépouillement extrême un potentiel de forces nécessaire à l’acquisition de nouvelles formes. Comme ces tendances sont destinées à prendre dans notre corps les formes de concepts, elles sont considérées, par conséquent comme la première substance, correspondant au premier facteur appelé «programme», dans lequel toutes les forces des tendances particulières héritées de nos aïeux sont inclues, on les définit comme «l’héritage paternel».

Gardez à l’esprit que certaines de ces tendances parviennent sous la forme négative, c’est-à-dire elles sont à l’opposé de ce qu’elles étaient chez nos pères, et de là il est dit: «Tout ce qui est caché dans le cœur du père se dévoile chez le fils ouvertement».

La raison de cela est que le «programme» se débarrasse de sa forme précédente afin d’en revêtir une nouvelle. Il est donc prêt à refuser les formes des concepts de ses ancêtres tel le grain de blé qui se décompose dans la terre, qui perd entièrement sa forme de grain, tout en dépendant, cependant, toujours des trois autres facteurs.

L’influence de l’environnement

Le second facteur est une relation de «cause à effet direct», visant l’attribut du programme lui-même qui ne change pas. Ce qui veut dire, comme nous l’avons expliqué avec le blé se décomposant dans la terre, que l’environnement du  programme, tel le sol, les minéraux, la pluie, le vent et le soleil, comme décrit plus haut, agit sur la semence par une longue chaîne de cause à effet, au cours d’un processus lent et progressif, pas à pas jusqu’à ce qu’il soit mûr.

Le programme a repris sa forme précédente, c’est-à-dire la forme de blé, avec cependant des changements quantitatifs et qualitatifs. Les aspects généraux ne changent absolument pas, il ne poussera ni du seigle ni de l’avoine, mais dans les aspects particuliers la quantité change, c’est-à-dire, que d’un grain de blé naît dix ou vingt épis de blé, et c’est la même chose pour la qualité, qui est meilleure ou pire que la précédente forme du grain de blé.

Ici, c’est identique pour l’homme qui est considéré comme le «programme» et qui est placé dans son environnement, c’est-à-dire au sein de la société. Il est obligatoirement influencé par elle, comme l’est le grain de blé par son environnement, parce que le programme n’est qu’une forme à l’état brut. C’est pourquoi, de par son contact de long en large avec son environnement, la société, l’affecte par l’enchaînement progressif de situations, une à une, agissant par la relation de cause à effet.

Pendant ce temps, les tendances inclues dans son programme prennent la forme de concepts. Si, par exemple, quelqu’un hérite de ses pères un penchant à être pingre, alors en grandissant il s’entoure de concepts et d’idées qui vont l’aider à réaliser le bien fondé de sa pingrerie. Ainsi, bien que son père était généreux, il peut hériter de lui la tendance inverse, celle de l’avarice, car l’inversion d’une tendance est tout autant considérée comme un héritage.

Ou bien, si quelqu’un hérite de ses pères un penchant à être large d’esprit, il va s’entourer d’idées dont il va se servir pour se prouver qu’il est bon d’être large d’esprit. Cependant, d’où lui viennent toutes ces phrases et ces idées? Tout ceci lui est imposé sans qu’il le sache par son environnement qui dépose en lui ses opinions et ses inclinations par un développement progressif de relation de cause à effet.

Cela est fait de telle sorte que l’homme les considère comme ses propres biens, acquis par sa liberté de penser. Ici aussi tout comme pour le grain de blé, il existe une partie du programme qui est invariable et qui correspond aux tendances reçues en héritage et présentes chez ses aïeux. C’est le «second facteur».

L’habitude devient une seconde nature

Le troisième facteur est la relation de cause à effet direct qui interfère et qui change le programme car les tendances héritées en l’homme se sont inversées en concepts à cause de la société. C’est pourquoi il existe des actions orientées par ces concepts. Par exemple, une personne pingre par nature, dont la tendance se transforme en concept sous l’action de la société peut désormais comprendre la pingrerie d’un point de vue intellectuel.

Supposons, que ce comportement le conforte, lui évitant ainsi le besoin d’en avoir d’autres. Il se trouve qu’ayant atteint un certain niveau de pingrerie et la peur étant absente, il peut pour un temps se débarrasser de ce penchant. Il en ressort qu’il a bonifié l’héritage de ces pères. Parfois quelqu’un réussit à extirper entièrement une mauvaise tendance. Ceci est obtenu par l’habitude capable de devenir une seconde nature.

En cela, la force de l’homme est plus grande que celle d’une plante, car le grain de blé ne peut pas changer dans sa partie interne tandis que l’homme dispose de la faculté de changer par la force de la relation de «cause à effet» de l’environnement, et ceci même dans les parties générales, c’est-à-dire extirper totalement une tendance en l’inversant. 

Les facteurs externes

Le quatrième facteur est une relation de cause à effet qui influence le programme par le moyen de forces qui lui sont complètement étrangères et qui agissent sur lui de l’extérieur. Ce qui veut dire que ces forces n’agissent pas directement mais plutôt indirectement sur l’évolution du programme avec lequel elles n’ont aucune relation. Par exemple, la bourse, les tracas quotidiens, etc. de par leur ordre d’apparition et de la relation de cause à effet,  transforment les concepts de l’homme pour le pire et le meilleur.

Je viens donc de dresser les quatre facteurs naturels dont est issue chacune de nos pensées et de nos idées qui nous traverse l’esprit. Même si l’homme s’assoit et médite jour et nuit, il ne pourra pas ajouter ni changer quoi que soit dans le produit de ces quatre facteurs. Tout ajout quel qu’il soit ne peut se faire qu’au niveau de la quantité: manifestation d’une intelligence plus ou moins grande et non au niveau de la qualité où rien ne peut être ajouter, car ces facteurs fixent en nous la caractéristique de l’intelligence et des déductions empiriques, sans nous demander notre avis. Nous sommes donc livrés aux mains de ces quatre facteurs, telle l’argile aux mains du potier.

Le libre choix

Cependant, lorsque nous examinons ces quatre facteurs, nous trouvons que bien que nos forces soient faibles face au premier facteur, qui est «le programme», nous disposons toujours de la capacité et du libre choix pour nous défendre face aux trois autres facteurs, par lesquels le programme change dans ses particularités, et parfois même dans sa partie générale, c’est-à-dire par l’habitude, qui devient une deuxième nature.

L’environnement comme facteur

Cette protection implique que nous pouvons toujours rajouter des éléments à notre environnement représenté par les amis, les livres et les professeurs etc. Cela ressemble à quelqu’un qui a hérité de quelques épis de blé de son père et qui  parvient à faire pousser de cette faible quantité des douzaines de parcelles par le choix de l’environnement de son «programme», qui est représenté par la fertilité du sol, les minéraux et les ressources nécessaires à sa croissance. Il y a aussi la question du travail d’amélioration des conditions de l’environnement, afin de satisfaire les besoins de la plante et de sa croissance, car le sage le fera consciemment en sorte de choisir les meilleures conditions et son travail sera récompensé, alors que le sot prendra tout ce qui se trouve devant lui et fera de sa semence un fléau plutôt qu’une bénédiction.

En fait, toute la grandeur et la force du grain semé dépendent du choix de l’environnement, mais une fois la graine semée sa forme définitive est déterminée selon ce que l’environnement est capable de lui procurer.

Tel est le cas avec notre sujet, car il est vrai que la volonté n’est pas libre, puisqu’elle  est affectée par les quatre facteurs. Elle est tenue de penser et de voir, comme ils le suggèrent dénuée de toute possibilité de critique et de changement, tout comme le grain de blé dans la terre.

Cependant, dès le début, l’homme a une volonté de libre choix pour choisir un tel environnement, comme les livres et les guides qui lui amèneront de bonnes pensées.

Et s’il ne fait pas cela, mais qu’il préfère aller dans n’importe quel environnement et lire n’importe quel livre lui tombant entre les mains, il est obligé de tomber dans un mauvais environnement et passera son temps à lire des livres inutiles qui sont nombreux et plus faciles à lire, qui le forceront à avoir de mauvaises conceptions et le conduiront à commettre des fautes et à être condamné.

Il sera certainement puni non pas à cause de ses mauvaises pensées et de ses mauvaises actions, car il ne les a pas choisi, mais parce qu’il n’a pas choisi l’environnement adéquat car c’est en cela qu’existe véritablement un choix comme nous l’avons vu.

C’est pourquoi, celui qui s’efforce de choisir continuellement un meilleur environnement, mérite louange et récompense. Mais ici aussi, non pas à cause de ses bonnes pensées et de ses bonnes actions qui lui sont venues sans qu’il les choisisse, mais parce qu’il s’est efforcé de s’entourer d’un bon environnement, qui lui amène ces bonnes  pensées et ces bonnes actions.

C’est ce que Rabbi fils de Pera’hia a dit: «donne toi un précepteur et procure toi un compagnon d’étude».

L’obligation de choisir un environnement adéquat

Partant de là, vous pouvez comprendre ce qu’a dit le Rabbi José fils de Kisma (Traité des Pères: 6 :10) qui a répondu à un homme qui voulait qu’il vienne habiter dans sa ville et qui voulait lui donner une immense fortune en or, Rabbi José fils de Kisma lui répondit: «Même si tu me donnais tout l’argent et l’or, toutes les pierres précieuses et les perles fines de la terre, je ne fixerais ma résidence que là où l’étude de la Torah est cultivée».

Ces mots dépassent notre simple entendement, en effet, comment renoncer à une immense fortune en or et en argent pour une chose aussi futile: ne pas vouloir habiter dans une ville où il n’y a pas d’étude de la Torah, alors que lui-même était un grand sage et qu’il n’avait pas besoin d’apprendre quoi que ce soit de qui que ce soit ? C’est un grand mystère!

Mais comme nous l’avons vu, c’est une chose très simple que chacun d’entre nous peut observer. Car bien que chacun de nous possédons tous «notre propre programme», aucune force ne s’active en dehors de l’environnement adéquat tout comme le grain de blé semé en terre dont les forces ne s’activent qu’à travers son environnement, qui est la terre, la pluie et la lumière du soleil.

C’est pourquoi Rabbi José fils de Kisma a bien évalué le fait que s’il quittait l’environnement adéquat, qu’il avait choisi, et que s’il vivait dans un environnement nuisible, c’est-à-dire dans une ville où l’on n’étudie pas la Torah, non seulement ses pensées antérieures seraient compromises mais également toutes les autres forces cachées dans son programme qu’il n’avait encore pas révélées resteraient inconnues. Car elles n’auraient pas eu l’environnement adéquat, qui les aurait révélé.

Et comme nous l’avons expliqué plus haut de façon explicite ce n’est que dans la question du choix de l’environnement que l’on mesure le contrôle qu’un homme a sur lui-même et que c’est pour cela qu’il mérite récompense ou punition.

C’est pourquoi, il n’y a pas à s’étonner qu’un tel sage comme Rabbi José fils de Kisma a choisi le bien et refusa le mal. Il ne s’est pas laissé tenter par des choses matérielles comme il en a déduit par ces mots: «D’ailleurs au moment où l’homme quitte ce bas monde, il ne peut emporter ni or ni argent, ni pierres précieuses ni perles fines, mais uniquement la Torah et ses bonnes œuvres». C’est pourquoi les sages nous ont mis en garde: «donne toi un précepteur et procure toi un compagnon d’étude» ainsi que les livres appropriés. Car ce n’est qu’en cela que quelqu’un peut être blâmé ou loué dans le choix de son l’environnement. Mais une fois qu’il a choisi cet environnement, l’homme est entre ses mains comme l’argile entre les mains du potier.

Le contrôle de l’esprit sur le corps

Des hommes avisés de notre époque, mais n’étudiant pas la Cabale, qui après avoir médité ce que nous avons cité ci-dessus, ont vu combien l’esprit de l’homme n’est que  le fruit des évènements de la vie et sont parvenus à la conclusion que le cerveau ne contrôle absolument pas ni n’agit sur le corps, mais que ce sont uniquement les évènements de la vie, dont les empreintes gravées dans les neurones du cerveau, contrôlent les agissement de l’homme. L’esprit de l’homme ressemble à un miroir, qui reflète les formes en face de lui et bien que le miroir soit le vecteur de ces formes, en aucune façon il ne peut actionner ni bouger les formes réfléchies en lui.

Il en est de même pour l’esprit. Bien qu’il décrive et reconnaisse les évènements de  la vie, à tous les niveaux de  la relation de cause à effet, en aucun cas l’esprit ne peut contrôler le corps, pour lui faire exécuter un mouvement, c’est-à-dire, le rapprocher de ce qui est utile ou l’éloigner de ce qui est nuisible, car la spiritualité et la matérialité sont radicalement éloignées l’une de l’autre. Et aucun instrument n’a été créé entre elles qui permettrait à l’esprit d’activer et d’agir sur le corps physique, comme nous l’avons démontré plus haut.

Cependant là où ils sont intelligents, ils sont aussi perturbés car l’imagination de l’homme ne lui sert pas plus qu’un microscope ne sert à l’œil et sans lequel il ne peut pas voir de chose nuisible à cause de leur taille infinitésimale. Mais, une fois qu’il a vu clairement l’élément nocif grâce au microscope, l’homme s’en éloigne.

Il se trouve que c’est le microscope qui conduit l’homme à s’éloigner de l’élément nocif et non un sens, car aucun sens n’a détecté le facteur nuisible. Et c’est dans cette mesure que le cerveau contrôle totalement le corps de l’homme, pour l’éloigner du mal et le rapprocher du bien. Ce qui veut dire que partout ou l’attribut du corps échoue à identifier ce qui est utile ou nuisible, il a besoin de l’esprit.

De plus, depuis que l’homme sait que son esprit est une véritable réalisation façonnée par les  évènements de la vie, il peut désormais accepter, comme une loi, l’esprit et la connaissance d’un homme en qui il a confiance, et voir en lui une loi, bien que dans sa vie il ne se soit pas encore découvert un tel esprit.

Cela ressemble à une question posée à un médecin lorsque l’homme vient en consultation, bien qu’il ne comprenne rien, il se sert de l’intelligence d’autrui et se fait aider par lui comme l’aurait fait sa propre intelligence pour lui-même.

Comme nous l’avons clarifié ci dessus il y a deux chemins de la providence qui garantissent à l’homme de venir au but défini.  Ce sont :

Le chemin des souffrances

Le chemin de la Torah

Toute la clarté sur le chemin de la Torah est issue de cela. Car après que  tous ces  concepts  furent révélés et reconnus dans la longue vie des Prophètes et des hommes de D., voici qu’arrive un homme qui les utilise pleinement et s’en sert comme si ces concepts provenaient de sa propre vie. Vous voyez ainsi que l’homme se décharge de toutes les épreuves qu’il doit traverser avant qu’il ne puisse développer cet esprit limpide par lui même.

Cela ressemble à l’exemple du malade, qui ne veut pas suivre les prescriptions du médecin, avant qu’il ne comprenne de lui même comment cette prescription peut le guérir et commence à étudier la médecine. Il pourrait mourir de sa maladie avant qu’il ne la comprenne.

Tel est le chemin des souffrances par rapport au chemin de la Torah. Car celui qui ne croit pas aux idées que la Torah et la prophétie lui conseillent d’adopter, sans une compréhension de lui même sera alors obligé d’y parvenir par lui-même. Ce qui signifie que ce n’est qu’en suivant les évènements de sa vie reliés par la relation de cause à effet, expériences qui le brusqueront, qui lui feront prendre conscience de la connaissance du mal, comme nous l’avons vu sans lui demander son avis, qu’il devra travailler durement pour se doter d’un bon environnement qui l’amènera à avoir ces  bonnes idées et ces  bonnes actions.

La liberté individuelle 

Nous avons maintenant une compréhension approfondie de la liberté individuelle. Cela ne concerne néanmoins que le premier facteur, le «programme», la matière première de tout homme, correspondant à toutes les caractéristiques que nous héritons de nos aïeux, et par lesquelles nous nous distinguons tous les uns des autres.

Car, même lorsque des milliers de gens partagent le même environnement de façon telle à ce que les trois derniers facteurs agissent de la même façon sur eux, vous ne trouverez jamais deux personnes ayant le même attribut. La raison à cela est que chacun d’entre nous a son propre programme particulier. Cela ressemble au programme du grain de blé qui bien que subissant  de nombreux changements dus à la force des trois derniers facteurs, gardera la forme du précédent grain et ne se transformera jamais en autre chose.

La forme générale des géniteurs ne disparaît jamais

Il s’avère donc que  tout «programme» qui s’est débarrassé de la forme précédente de ses géniteurs et a revêtu une nouvelle forme, grâce aux trois facteurs qui lui ont été ajouté, et qui l’ont fait énormément changé conservera toujours la forme générale des géniteurs et n’adoptera jamais la forme d’un autre homme qui lui ressemble, comme l’avoine ne ressemblera jamais au grain de blé.

En fait, tout programme est une chaîne en lui-même et fait partie également de l’enchaînement de plusieurs centaines de générations constituant leurs conceptions à toutes.

Mais il ne se manifeste pas en l’homme de la même façon que chez ses ancêtres à savoir sous forme d’idées, mais plutôt sous des formes abstraites. Elles sont par conséquent présentes en l’homme sous forme de forces abstraites appelées «penchants» et «instincts» sans qu’il n’en connaisse leur cause ou pourquoi il agit de telle façon. C’est pourquoi, il n’existera jamais au monde deux personnes avec le même attribut.

La nécessité  de préserver la liberté individuelle

Sachez que c’est le seul véritable bien de l’individu qu’il est interdit de toucher et de changer, car en fin de compte, ces penchants figurant dans le «programme» se matérialiseront et prendront la forme de conceptions, lorsque cet individu grandira et se dotera de son propre esprit résultant de la loi de l’évolution qui contrôle cette chaîne et qui le pousse toujours en avant. Nous apprendrons plus tard que chaque penchant est obligé de se transformer en un concept sublime d’une valeur inestimable.

Il en ressort que toute personne qui éradique un penchant d’un individu et le lui enlève, provoque en fait la perte de ce concept merveilleux et sublime pour le monde qui aurait dû se matérialiser à la fin de la chaîne, car ce penchant destiné à cet individu, ne réapparaîtra  jamais dans aucun autre homme.

Ainsi, nous comprenons que lorsque un penchant particulier se transforme en un concept, il ne peut plus être considéré comme bon ou mauvais, car ces distinctions existent uniquement lorsque qu’ils sont encore des tendances ou des concepts non développés. En aucune façon ces attributs ne sont reconnus lorsqu’ils se transforment en véritables concepts.

De là, nous comprenons la force de la violence émise par les nations qui veulent imposer leur joug aux minorités et les priver de leur liberté, sans leur donner la moindre possibilité de continuer de vivre selon leurs coutumes, qu’ils ont héritées de leurs ancêtres. Elles sont considérés ni plus ni moins comme des assassins.

Même ceux qui ne croient pas en la religion ni en la providence peuvent comprendre la nécessité de préserver la liberté individuelle. Car nous pouvons voir que toute nation qui est tombée, l’est à cause de l’oppression sur les minorités et sur les individus qui se sont rebellés et qui l’ont détruit. Il est évident que la paix ne peut exister au monde si elle ne prend pas en compte la liberté individuelle, sans cela la paix n’a pas de raison d’être et la destruction prévaudra.

Nous venons de définir clairement l’essence de l’individu avec une précision extrême Mais nous sommes maintenant face à la question suivante: où est finalement  l’individu? Car tout ce qui a été dit jusqu’à présent est considéré comme la propriété de l’individu, héritage de ses ancêtres. Mais où est l’individu lui-même? Où est celui qui est l’héritier qui demande à ce que nous lui gardions son bien?

Mais de tout ce qui a été précisé jusqu’à présent, nous n’avons pas encore trouvé le point égoïste (le moi) de l’homme, qui se tiendrait sous nos yeux en tant qu’entité indépendante. Mais finalement, que dois je faire avec le premier facteur, qui est une longue chaîne de milliers d’humains se suivant les uns après les autres, de génération en génération, qui façonne l’image de l’individu comme un héritier? Et que dois je faire avec les trois autres facteurs composés de milliers de personnes se faisant face au cours d’une génération? Finalement chaque individu n’est qu’une machine collective, qui est toujours à la disposition de la collectivité pour le satisfaire. Ce qui veut dire qu’il est devenu le sujet de deux types de collectif :

Du point de vue du premier facteur, il devient assujetti à une large collectivité des générations passées, se succédant l’une après l’autre.Du point de vue des trois autres facteurs, il devient assujetti à sa génération.

Et cela est en effet une question universelle. De ce fait, il existe beaucoup d’opposants à cette méthode naturelle, même s’ils reconnaissent son bien-fondé. Ils choisissent à sa place des méthodes métaphysiques ou dualistes ou le transcendantalisme pour décrire un quelconque objet spirituel, et la manière dont il siège dans le corps ou dans l’âme de l’homme. Et c’est cette âme qui apprend et qui fait agir le corps et qui est en fait, l’essence de l’homme, son «moi».

Peut-être que ces interprétations pourrait soulager l’esprit de l’homme, mais leur problème est qu’elles n’ont pas de solution scientifique, concernant la possibilité pour un objet spirituel d’avoir quelque contact que ce soit avec des atomes et de pouvoir les faire bouger? Toute leur sagesse leur fut inutile pour trouver un pont leur permettant de traverser cette large et profonde crevasse, se trouvant entre l’entité spirituelle et l’atome de matière. C’est pourquoi, la science n’a rien gagné avec toutes ses méthodes métaphysiques.

Le désir de recevoir ex-nihilo

Pour progresser plus avant sur ce chemin scientifique, nous n’avons besoin que de la sagesse de la Cabale, car toute la sagesse des mondes est incluse dans la sagesse de la Cabale. Au chapitre «des  lumières et des récipients spirituels», nous apprenons que la nouveauté essentielle du point de vue de la création  est qu’Il ait créé ex nihilo, un aspect seulement, défini comme le «désir de recevoir». Toutes les autres choses existant dans la création, ne sont absolument pas des nouveautés en elles-mêmes, car elles ne sont pas créées ex-nihilo puisque leur existence est tirée de quelque chose existant avant. C’est-à-dire, qu’elles ont été  extraites directement de son essence, comme la lumière est l’émanation du soleil. Là aussi il n’y a rien de nouveau puisque l’essence du soleil rayonne vers l’extérieur.

Alors que pour ce qui est du «désir de recevoir», c’est une complète nouveauté, Cela veut dire qu’avant la création une telle chose n’existait pas en réalité car Il n’a pas l’aspect  du désir de recevoir en lui, puisqu’Il précède toute chose, de qui recevrait-Il? C’est pourquoi ce désir de recevoir est considéré comme une entière nouveauté qu’Il a sorti ex-nihilo. Alors que tout le reste que l’on peut appeler «création» n’est pas considéré comme une nouveauté. Ainsi, tous les récipients et tous les corps à la fois dans les mondes spirituels et les mondes matériels, sont considérés comme une matière spirituelle ou matérielle dont la nature est «désirer recevoir».

Les deux forces du désir de recevoir : la force d’attraction, la force de répulsion

Comme nous le verrons plus loin, au niveau de cette force, appelée «désir de recevoir», nous  distinguons deux forces :

«la force d’attraction»

«la force de répulsion»

La raison est que tout récipient ou corps, défini par le désir de recevoir est en fait limité, par la quantité et la qualité qu’il reçoit. De ce fait, toutes la quantité et la qualité qui sont en dehors de ses limites semblent aller contre sa nature. C’est pour cela qu’il les repousse.

Donc, bien qu’il soit considéré comme une force d’attraction, le «désir de recevoir» est  obligé de devenir une force de répulsion également.

Une seule loi pour tous les mondes

Bien que la sagesse de la Cabale ne parle absolument pas de notre monde physique il existe une loi pour tous les mondes (comme il est dit dans l’article « De l’essence de la Cabale» paragraphe la loi de la racine et de la branche). Partant de là, pour toutes les entités physiques de notre monde, quelles soient minérales ,végétales, vivantes, que ce soit un objet spirituel ou matériel, si nous voulions distinguer la particularité de chacune d’entre elles ce en quoi elles se différencient les unes des autres, même la plus petite des particules nous ne verrions pas plus que «le désir de recevoir» représenté ainsi dans toute ses formes particulières qui le limitent à la fois en quantité et en qualité laissant présager de la présence de la force d’attraction et de la force de répulsion.

Mais tout ce que nous trouvons en dehors de ces deux forces est en fait considéré comme l’abondance venant de Son essence, et cette générosité est identique pour toutes les créatures étant donné qu’il n’y a en son sein aucune nouveauté de la part de la Création puisqu’elle  provient de ce qui existe déjà. Et cette largesse ne peut être attachée à quelque entité particulière mais uniquement aux choses qui ont un aspect commun  avec toutes les parties de la création, qu’elles soient grandes ou petites. Chacune d’entre elle reçoit cette abondance en fonction des limites de son désir de recevoir et cette limitation singularise chaque entité les unes des autres.

J’ai démontré scientifiquement ci-dessus, le «moi» (l’ego) de chacun de façon scientifique empêchant toute contestation possible, même au regard de la méthode automatique des matérialistes fanatiques. A présent, nous n’avons plus besoin de ces méthodes boiteuses plongées dans la métaphysique.

2 commentaires :

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Creuse ton puits, ainsi tu auras toujours de l’eau partout où tu iras.

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N’oublie jamais que celui qui compte sur la richesse d’autrui est semblable à celui qui fait un beau rêve dans lequel il reçoit beaucoup d’argent, et qui constate au réveil que sa poche est vide. Le bien des autres est pour nous comme la fortune d’un rêve.

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